ASSOCIATION CONTRE LES INONDATIONS

DÉFENSE DE L'EAU ET DE L'ENVIRONNEMENT

Association de protection de l'environnement agréée

5 rue MIREPOIX 34500 BÉZIERS

Gestion de l'Eau, Aménagement durable du territoire

Préambule

L’eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d’eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d’eau pour une personne de 70 kilogrammes.

2°Le marché français des eaux embouteillées (6,0 Milliards de litres) se situe au 3ème rang européen en termes de volumes consommés. La consommation annuelle moyenne s'est établie à 105 litres par habitant en 1994. Cette tendance à ne plus faire confiance à la qualité de l'eau distribuée par les réseaux s'accroit d'année en année.

3° En France, deux décrets d'application de la directive ont été adoptés en 1993 et 1996. Des zones vulnérables ont été identifiées dans 75 départements, notamment en Bretagne, Pays de Loire, Beauce et Drôme, entraînant l'interdiction d'installer de nouveaux élevages intensifs et l'obligation de traiter les déchets des élevages existants. Une directive prévoit de réduire la teneur en plomb des eaux, aujourd'hui de 50 microgrammes/litres, à 10 en 2013 ?

Par ailleurs, entre 4 et 35% de la population (suivant les régions de l'Union européenne) vit dans une région où il n'y a pas de station de retraitement de l'eau. Obligation est faite aux communes de plus de 2000 habitants de se doter, d'ici à 2005, d'une station d'épuration

Les conséquences du ruissellement et des inondations se caractérisent par une pollution chronique et une dégradation aussi bien des eaux superficielles que des eaux souterraines; Alors que les inondations naturelles n'existent pas, on peut le constater dans les forêts primaires.

C'est l'homme, qui par son action pour "aménager le territoire" a généré de telles situations. Les inondations sont, pour le bassin versant d'un fleuve, le symptome d'une mauvaise gestion. Elles doivent être assimilées à la fièvre pour un corps humain.

Cela ne sert à rien de casser le thermomètre ou de faire baisser la température artificiellement.

Nous devons traiter les causes et non les effets.

 

LES POSITIONS DE NOTRE ASSOCIATION

Création d'une redevance de bassin versant. Toute construction,aménagement, modification du sol devra avoir une contrepartie sur le bassin versant. Ne plus permettre d'imperméabilisations et d'aménagements anarchiques.

Chaque commune ou entité doit être responsable de ses rejets (eau usée ou eau pluviale) par rapport à l'aval. C'est le refus de telles mesures, qui apporte dans la Méditerranée, un niveau de pollution catastrophique pour les générations futures. Chacun ne cherchant qu'a déverser plus loin ou plus bas ses déchets ou eaux polluées.

3° Gestion de l'eau et des nappes phréatiques. Celles ci devront être gérées à échéance du siècle à l'identique de la gestion de la forêt.

A) A ce jour, avec les moyens modernes, tout un chacun peut pomper, rejeter, sans connaître le temps exact qui sera nécessaire pour reconstituer des nappes phréatiques non polluées. Toutes les ressources doivent être contrôlées de manière scientifique.

B) Il n'a jamais été envisagé la gestion de l'eau pour une population croissante sur le littoral et une décennie de sécheresse. C'est toujours au coup par coup et cela ne correspond plus au XXI ème siècle .

L 'eau potable non polluée, sera pour ce nouveau siècle, un atout considérable dans la mise en valeur de chaque région en Europe. Elle doit également un plus pour notre région.

Nous devons laisser aux générations à venir, un bassin versant qui puisse assurer sa pérennité et ne pas considérer que nos actions d'aujourd'hui n'auront aucune conséquences pour l'avenir.

Nous demandons au comité consultatif de la qualité de l'eau de prendre en charge le dossier de la gestion du bassin versant et demandons que la mise en œuvre d'une politique sur le long terme soit mise en place.

Toutes construction, modification, imperméabilisation devra être soumise à la loi "BARNIER"

Art. 1° le principe pollueur payeur

Chaque projet, programme, aménagement devra comporter un volet gestion de l'eau et en donner communication au syndicat mixte du bassin versant.

La situation actuelle étant le résultat de carences, pour faire changer les mentalités, il convient de se donner les moyens.

 

GESTION DE L'EAU

Section 1

INONDATIONS

Causes des inondations

Une partie de l'eau de pluie ou de la neige est retenue par le sol, absorbée par la végétation, ou évaporée ; le reste, l'eau de ruissellement, atteint le lit des cours d'eau. Les crues se produisent lorsque le sol et la végétation ne peuvent pas assimiler toute l'eau de ruissellement et provoquent une élévation du lit du cours d'eau.

Le plus souvent, celui-ci ne déborde pas, mais l'eau ruisselle parfois dans des quantités qui ne peuvent être transportées dans les lits des rivières ni retenues dans les bassins naturels et les réservoirs artificiels situés derrière les barrages. Le cours d'eau déborde et il se produit alors une inondation.

Des levées furent construites voilà quelques siècles sur la Loire, le Pô, le Danube, le Rhin, le Rhône et la Volga, et complétées par le reboisement et par des réservoirs de retenue.

Les inondations de la Garonne, qui submergea Toulouse en 1875, sont redoutables. Le Rhin a vu son cours déborder ces dernières années.

La Seine, pourtant plus paisible, inonda Paris en 1910. Depuis, des barrages furent construits en amont de la capitale. Les levées sont toujours utilisées de façon intensive, notamment sur le Mississippi, où le fleuve a été confiné en un lit étroit, creusé et dragué.

Les barrages sont utilisés depuis plusieurs siècles comme réservoirs d'eau pour l'irrigation et pour produire de l'énergie. Ce n'est que récemment que certains ont été construits spécifiquement pour le contrôle des inondations.

Une méthode efficace de contrôle des crues, et plus généralement de distribution de l'eau, consiste à bâtir des barrages et des réservoirs sur le cours supérieur des cours d'eau, de façon à stocker l'eau pendant les périodes de ruissellement intense et à la libérer progressivement pendant les saisons sèches. C'est le cas de l'aménagement du Rhône, des réservoirs du projet hydroélectrique La Grande, au Québec, et des barrages de la Tennessee Valley Authority, aux États-Unis.

Quand les affluents sont à leur niveau normal, ces barrages ne servent qu'à produire de l'énergie et à fournir de l'eau pour des utilisations variées. Quand le niveau monte, le débit est régulé. Les barrages les plus proches des sources des affluents contiennent les eaux d'inondation, tandis que ceux placés en aval vident lentement leurs réservoirs normaux et sont drainés.

Par conséquent, les eaux d'inondation sont libérées en direction de chaque barrage successif et se déversent finalement dans la rivière principale, dont la capacité a été accrue par redressement et creusement. La maîtrise des inondations passe par le reboisement et par la mise en oeuvre de méthodes efficaces de traitement des sols et de conservation, et de reboisement.

 

Section 2

DÉFORESTATION

Déforestation, destruction sur de grandes superficies de la forêt, pour d'autres usages du terrain. Elle progresse au rythme de 17 millions d'ha environ par an (soit 170 000 km2, une superficie égale au tiers de celle de la France). Entre 1980 et 1990, le taux annuel de déforestation était de 1,2 p. 100 en Asie et dans la zone Pacifique, de 0,8 p. 100 en Amérique latine et de 0,7 p. 100 en Afrique.

En Europe et en Amérique du Nord, l'étendue des forêts reste en général stable même si en Amérique du Nord le taux de remplacement des forêts primitives par d'autres formes de forêts est élevé et soulève une controverse. La déforestation et la dégradation risquent d'accentuer les déséquilibres climatiques régionaux et mondiaux. Les forêts constituent une réserve de carbone de toute première importance ; avec leur disparition, les quantités excessives de dioxyde de carbone dans l'atmosphère risquent de provoquer un réchauffement de la planète associé à de nombreux effets secondaires.

La déforestation tropicale s'est accrue rapidement après 1950, facilitée par l'utilisation des machines. Depuis, des populations toujours plus nombreuses ont également déboisé de façon brutale pour leur consommation personnelle, notamment de bois de chauffage. Dans cinquante-deux pays tropicaux, les taux annuels de déforestation ont presque doublé entre 1981 et 1990.

Section 3

FLEUVES et RIVIÈRES

Morphologie fluviale

Chaque année, l'ensemble des cours d'eau transportent au total environ 20 milliards de tonnes de sédiments vers les océans. Cela suffit pour diminuer la surface des continents de 3 cm par millénaire.

ESTUAIRES

La plupart des rivières se jettent dans la mer par un estuaire. C'est une zone de transition où l'eau douce du cours d'eau se mélange à l'eau salée de la mer sous l'influence des marées. En présence de sel, les particules de boue et d'argile s'agrègent les unes aux autres (floculent) et les flocons ainsi formés se déposent dans des marais au fond vaseux (slikke), affectés par la marée (marais maritimes). Les estuaires offrent une grande richesse et une diversité d'habitats aussi bien pour la faune et la flore marines que pour celle des rivières.

Cependant, le développement portuaire et industriel détruit les habitats naturels et la faune risquent à tout moment d'être affectée par la pollution. Les estuaires abritent en effet des ports dont certains figurent parmi les plus grands du monde : Rotterdam, à l'embouchure du Rhin, New York, sur l'Hudson, Londres, sur la Tamise, etc ; En France, Bordeaux, Nantes et Rouen sont des ports de fond d'estuaire tandis que Le Verdon, Saint-Nazaire et Le Havre occupent respectivement l'entrée des estuaires de la Garonne, de la Loire et de la Seine.

Section 4

POLLUTION de l'EAU

Effets de la pollution de l'eau

La pollution de l'eau peut avoir des conséquences sur la santé de l'Homme. Les nitrates (sels de l'acide nitrique) existants dans l'eau potable peuvent être la cause de maladies mortelles chez les jeunes enfants. Le cadmium, présent dans les engrais dérivés des boues d'épuration, est susceptible d'être stocké par les plantes cultivées. La consommation ultérieure de ces végétaux contaminés peut provoquer des troubles digestifs sérieux et une atteinte du foie ou des reins.

Le mercure, l'arsenic et le plomb sont toxiques. Sous section A Pollution des eaux douces Plus d'un milliard de personnes à travers le monde souffrent du manque d'eau potable.

D'ici la fin du XXe siècle, on estime à 80 % la part de la population urbaine qui n'aura pas une alimentation en eau potable suffisante. Seule une très faible quantité de l'eau douce de la Terre (environ 0,008 %) est actuellement utilisée par l'homme. Sur cette part, 70 % sont destinés à l'agriculture, 23 % à l'industrie et seulement 8 % à la consommation domestique.

Parallèlement, la demande en eau douce augmente rapidement. Les besoins de l'agriculture devraient croître de 17 % et ceux de l'industrie de 60 % d'ici la fin de la décennie. Comme l'eau douce se raréfie, il est probable qu'elle deviendra une source de conflits régionaux.

C'est déjà le cas en Asie du Sud-Est. L'approvisionnement en eau douce diminue en raison des sécheresses régulières et importantes dont souffrent près d'une moitié des pays de la planète. En conséquence, les populations, en nombre croissant, prélèvent davantage d'eau dans les nappes phréatiques qui n'ont plus assez de temps pour se reconstituer, même dans les pays au climat tempéré tels que les pays européens.

Dans les villes côtières, comme Jakarta, en Indonésie, ou Lima, au Pérou, l'eau de mer remonte dans les nappes phréatiques et pollue l'eau douce. Dans la plupart des pays industrialisés, les nappes phréatiques sont également polluées par les produits chimiques (engrais et pesticides) auxquels recourt l'agriculture et les procédures d'assainissement sont très coûteuses.

La pollution industrielle des eaux souterraines demeure un grave problème dans la plupart des pays industrialisés. Les produits toxiques s'infiltrent dans le sol et dans les eaux souterraines en provenance de citernes de pétrole, de décharges ou de déchetteries industrielles.

Aux États-Unis, une personne sur six boit de l'eau contenant un pourcentage trop élevé de plomb, qui est l'un des produits d'origine industrielle les plus toxiques. Bien que la qualité de l'eau des rivières se soit améliorée au cours des vingt dernières années dans la plupart des pays industrialisés, les concentrations en métaux lourds restent particulièrement élevées. Les rejets des égouts sont aussi l'une des sources importantes de la pollution des eaux potables.

Dans les pays en voie de développement, 95 % des eaux usées produites par l'homme sont déversées, sans avoir été traitées, dans les rivières avoisinantes qui servent souvent pour l'approvisionnement en eau potable. Les personnes qui boivent cette eau sont susceptibles de contracter des maladies infectieuses. C'est le principal problème sanitaire rencontré dans ces pays. Ces rejets d'eaux usées sont également toxiques pour les poissons d'eau douce, qui constituent l'une des principales sources de nourriture de ces pays.

Cette pollution provoque aussi la prolifération d'algues le long du littoral. La gestion des ressources en eau potable pose différents problèmes d'ordre politique et économique. En effet, les rivières et les bassins hydrographiques sont souvent communs à plusieurs régions ou États; les pollueurs situés en amont ne trouvent bien sûr pas leur intérêt à dépenser de l'argent dans des actions de protection dont le bénéfice reviendrait à leurs voisins situés en aval.

Les pays en voie de développement n'ont pas toujours les moyens de construire des stations d'épuration similaires à celles des pays industrialisés. Des systèmes moins onéreux sont cependant en cours d'expérimentation et notamment l'utilisation des marécages et des zones humides pour purifier les eaux usées.

Les organismes de protection de l'environnement examinent aussi d'autres procédés pour résoudre les problèmes posés par l'augmentation de la demande en eau douce.

 

Pollution des océans

70 % de la population mondiale vit dans les régions côtières. Bien que les eaux littorales ne comptent que pour 0,5 % du volume des eaux des océans, on y pêche la moitié des poissons du monde. Comme la population vivant dans les régions côtières ne cesse d'augmenter, les risques auxquels ce milieu est confronté augmentent proportionnellement.

Les facteurs de nuisance pour l'habitat côtier sont la déforestation, les rejets de produits chimiques industriels, les écoulements de pesticides et d'engrais, les marées noires et les dégazages (nettoyage des soutes d'un pétrolier), les rejets d'eaux usées et la sur pêche. Beaucoup de pays rejettent leurs déchets industriels dans les eaux côtières, intentionnellement ou par négligence. En effet, seulement 12 % du pétrole déversé dans les mers résultent de catastrophes pétrolières.

Le reste provient des sources naturelles, des fuites "normales" liées au chargement dans les pétroliers et du dégazage en mer. La mer Méditerranée subit chaque année l'équivalent de 17 marées noires, comparables à celle de l'Exxon Valdez. (Le Valdez s'échoua dans la Baie du Prince-Guillaume, en Alaska, en 1989, déversant plus de 39 millions de litres de pétrole dans l'eau et sur le littoral).

Pendant l'hiver 1987-1988, 700 dauphins se sont échoués sur les plages de la côte Sont des États-Unis. Leur niveau d'intoxication au PCB (polychlorobiphényle) était tel qu'ils ont été classés dans la catégorie des déchets toxiques par les autorités. Une autre affaire de ce type s'est produite en Russie, qui a reconnu en 1993 que le gouvernement de l'ex-Union des républiques socialistes soviétiques s'était débarrassé dans la mer de Kara de dix-huit réacteurs nucléaires.

EAUX USEES

Les rejets d'eaux usées, qui constituent également une menace pour les eaux côtières, ont entraîné, en 1992, la fermeture de 2 600 plages aux États-Unis. Athènes, capitale de la Grèce et qui compte 3,69 millions d'habitants, est l'une des nombreuses villes qui rejettent encore leurs eaux usées non traitées dans la mer. Ces rejets "fertilisent" l'eau de mer et provoquent une croissance rapide des algues qui absorbent l'oxygène, tuant ainsi une grande partie de la faune aquatique.

La "marée rouge" est un plancton toxique qui pullule dans ces environnements, tue les poissons, les mammifères marins et même, parfois, les consommateurs de fruits de mer pollués. Entre 1985 et 1990, le Massachusetts a perdu la moitié de ses récoltes de palourdes en raison de la pollution due aux eaux usées.

Les pays du monde entier s'efforcent, isolément et collectivement, de réduire les nuisances causées au milieu marin côtier. La plupart des villes des États-Unis, par exemple, ont cessé de rejeter leurs eaux usées dans la mer. Les pays pratiquant la pêche ont accepté provisoirement de créer une zone protégée pour la baleine blanche sur le pourtour de l'Antarctique, où ce mammifère marin, qui a beaucoup souffert de la pollution de l'eau, pourra se réfugier.

Section 5

PLATEAU CONTINENTAL

Vie dans l'océan

Dans La zone néritique, qui correspond aux eaux marines au-dessus du plateau continental est la plus productrice au point de vue biologique. Plateau continental, forme de relief sous-marin compris entre le zéro hydrographique et le sommet du talus (ou pente) continental(e), jusqu'à la profondeur de 200 m et au-delà tant qu'il est possible d'exploiter les ressources naturelles.

Le golfe du Lion correspond à la plate-forme continentale qui s'élargit jusqu'à 250 km des côtes. Sa profondeur maximale est d'environ 200 m. Sa faible pente prolonge les plaines sédimentaires de l'arrière-pays.

Le plateau continental est une frange des continents qui se prolonge en mer par un plan faiblement incliné (1 p. 100). Sa largeur, variable en fonction des fluctuations glacio-eustatiques, dépend aussi des reliefs limitrophes. Cette largeur peut se réduire à un liseré en bordure des chaînes de montagne (1 km devant les Alpes niçoises, de 10 à 30 km au pied des Andes chilo-péruviennes ou des chaînes côtières de l'Amérique du Nord), où s'étendre sur plusieurs centaines de kilomètres dans le prolongement des plaines et bas plateaux (par exemple de 800 à 900 km devant la Sibérie orientale).

De fait, le plateau continental coïncide avec les mers épicontinentales, par exemple la Baltique. Soumis à la double influence des actions marines et des apports continentaux en eau douce et en éléments nutritifs, pénétré par la lumière solaire, le plateau continental est un lieu privilégié pour le développement de la faune et de la flore marines, permettant l'essor de grandes zones de pêche (mer du Nord).

Section 6

MER MEDITERRANEE

Baptisée Mare nostrum (notre mer) par les romains, la mer Méditerranée est presque une mer intérieure. Longue de 3 900 km d'Est en Ouest, d'une largeur qui varie entre 400 et 1 600 km, et d'une profondeur moyenne de 1 501 m, elle communique avec l'Atlantique par le détroit de Gibraltar (15 km) et avec la mer Rouge, artificiellement, par le canal de Suez. C'est la plus vaste des mers continentales.

Un seuil sous-marin reliant la Tunisie à la Sicile divise la Méditerranée en deux bassins : occidental et oriental. Un autre seuil, joignant l'Espagne au Maroc, se situe à l'entrée de la Méditerranée; profond seulement de 300 m, il restreint la circulation hydrologique par l'étroit passage de Gibraltar. Presque entièrement mise à l'écart des grands courants de l'Atlantique, la Méditerranée bénéficie d'une faible amplitude de marée, subit une évaporation plus importante et enregistre de ce fait des taux de salinité plus élevés.

La zone néritique, qui correspond aux eaux marines au-dessus du plateau continental, est la plus productive du point de vue biologique. Dans la zone épipélagique, ou partie supérieure des eaux de l'océan, se concentrent le phytoplancton (plancton végétal) et le zooplancton (plancton animal).

La zone mésopélagique, plongée dans la pénombre, est située sous la zone épipélagique, jusqu'à 1 000 m de profondeur. Des poissons, des invertébrés, des mammifères marins communs aux deux zones y trouvent leur nourriture. Les zones bathypélagiques et abyssopélagiques sont froides, obscures et désertes.

 

Section 7

ENVIRONNEMENT

Effet de serre

L'utilisation des combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel) libère dans l'atmosphère une partie du carbone qui était stocké dans le sous-sol sous la forme de carbone fossile (voir Carbone, cycle du). La teneur de l'atmosphère en gaz carbonique était, semble-t-il, restée stable pendant des siècles et de l'ordre de 290 parties par million (ppm). Elle a augmenté depuis 1850 environ et elle est aujourd'hui de 350 ppm.

Ce changement important provoque déjà des modifications de l'état général de la biosphère, et en particulier une amplification de l'effet de serre. Depuis 1850, la température moyenne de la surface du globe a déjà augmenté de près de 1°C. Les spécialistes prévoient que, si l'augmentation de la teneur de l'atmosphère en gaz carbonique continue au rythme actuel, l'élévation de température sera dans un siècle comprise entre 2°C et 6°C.

Section 8

ENVIRONNEMENT

Croissance démographique

La population mondiale s'accroît rapidement d'une façon quasi exponentielle, comme le montrent les chiffres suivants donnant le nombre d'hommes sur Terre : en 1800, 900 millions; en 1950, 2,5 milliards; en 1989, 5 milliards; en 2025 (estimation), 8 milliards.

La menace que fait peser sur l'humanité et sur la biosphère cette explosion démographique a été dénoncée dès 1968 par l'Américain Paul Ehrlich qui a créé l'expression aujourd'hui célèbre de "bombe P" (P comme population). Toute espèce, y compris l'Homme, doit disposer, pour survivre, d'une quantité de nourriture et d'un espace suffisants.

Beaucoup de pays ont des populations beaucoup trop élevées étant donné les ressources dont ils disposent : 407 habitants au km2 aux Pays-Bas; 538 au Bangladesh; 38 pour l'ensemble de l'Égypte, mais 1 170 dans la vallée du Nil qui est la seule région fertile et habitable du pays.

Section 9

PENURIE D'EAU POTABLE

Plus d'un milliard de personnes à travers le monde souffrent du manque d'eau potable. D'ici la fin du XXe siècle, on estime à 80 % la part de la population urbaine qui n'aura pas une alimentation en eau potable suffisante. Seule une très faible quantité de l'eau douce de la Terre (environ 0,008 %) est actuellement utilisée par l'homme. Sur cette part, 70 % sont destinés à l'agriculture, 23 % à l'industrie et seulement 8 % à la consommation domestique. Parallèlement, la demande en eau douce augmente rapidement.

Les besoins de l'agriculture devraient croître de 17 % et ceux de l'industrie de 60 % d'ici la fin de la décennie. Comme l'eau douce se raréfie, il est probable qu'elle deviendra une source de conflits régionaux. C'est déjà le cas en Asie du sud-est. L'approvisionnement en eau douce diminue en raison des sécheresses régulières et importantes dont souffrent près d'une moitié des pays de la planète. En conséquence, les populations, en nombre croissant, prélèvent davantage d'eau dans les nappes phréatiques qui n'ont plus assez de temps pour se reconstituer, même dans les pays au climat tempéré tels que les pays européens.

Dans les villes côtières, comme Jakarta, en Indonésie, ou Lima, au Pérou, l'eau de mer remonte dans les nappes phréatiques et pollue l'eau douce. Dans la plupart des pays industrialisés, les nappes phréatiques sont également polluées par les produits chimiques (engrais et pesticides) auxquels recourt l'agriculture et les procédures d'assainissement sont très coûteuses.

L'irrigation des terres cultivées - technique sans laquelle bon nombre de pays ne pourraient faire pousser des cultures vivrières en quantité suffisante - peut également polluer les réserves d'eau si les cultivateurs y ont recours de manière excessive.

En lessivant les sels minéraux que contient le sol dans l'eau de surface (l'eau des cours d'eau et des lacs), l'irrigation excessive rend cette eau impropre aux usages agricoles ou domestiques.

Section 10

SOURCES et FORMES D'ÉNERGIE RENOUVELABLES

Aujourd'hui, dans le monde entier, l'utilisation des énergies fossiles est encore la plus importante. En 1990, leur part était de 90 % du total. Compte tenu du niveau élevé des émissions toxiques résultant de la combustion des énergies fossiles dans l'industrie, la circulation routière et le chauffage domestique, il s'avère nécessaire de repenser la politique énergétique du monde entier.

Il s'agit d'exploiter les sources d'énergie non-fossiles et écologiques, dont l'énergie solaire, le vent et les énergies à teneur en carbone moins élevée, comme le gaz naturel, afin de réduire les émissions toxiques, dangereuses pour le climat de la Terre, en particulier celles de dioxyde de carbone, de dioxyde de sulfure, de dioxyde d'azote et de monoxyde de carbone

Section 11

Production Sources de l'énergie électrique

Entre 1950 et 1990, la production et la consommation mondiales d'électricité sont passées d'un peu moins d'un milliard de kilowattheures (kWh) à plus de 11,5 milliards de kWh. La répartition des modes de production de l'énergie électrique a également évolué : en 1950, près des deux tiers de l'électricité étaient issus de sources thermiques classiques (pétrole, gaz, charbon) et un tiers, de sources hydroélectriques; en 1990, les sources thermiques étaient toujours à l'origine des deux tiers de l'électricité mondiale, les centrales hydrauliques en produisaient 20 p. 100 et l'énergie nucléaire environ 15 p. 100.

Depuis, la croissance de l'énergie nucléaire a ralenti dans certains pays pour des raisons de problèmes de sécurité et de traitement des déchets, notamment aux États-Unis, où elle fournissait environ 20 p. 100 de l'énergie électrique. Marché français Le leader mondial dans le domaine de la production d'électricité est Électricité de France (EDF). Cette entreprise participe à la construction de centrales électriques dans le monde entier.

En France, en 1974, le nucléaire ne représentait que 10 p. 100 de la puissance thermique installée, progressivement augmentée pour atteindre en 1980 (après la crise du pétrole) 40 p. 100 et dépasser 60 p. 100 depuis 1988. En 1994, 80 p. 100 de l'électricité était d'origine nucléaire en France, l'hydraulique ayant produit 17 p. 100 de l'électricité et le thermique classique, 3 p. 100.

En 1974, EDF produisait 150 TWh ; en 1994, cette production dépassait largement 400 TWh, dont plus de 350 étaient assurés par le nucléaire.

Section 12

CONSÉQUENCES

10.200 communes sont directement menacées par une ou plusieurs calamités naturelles (7.500 par les inondations "dont 2.500 particulièrement, totalisant 2 millions d'habitants " 3.000 par les mouvements de terrain ,4.000 par les séismes et 400 par les avalanches).

Section 13

DRAMES HUMAINS

France ·

Paris (20) 1872 ,1876,1910,1930 ·

Garonne et Tarn (700)1940

Roussillon (400 à 500)1952 ·

Tarn (16)1958 ·

Gard (38)1960 ·

Centre (7)1965

Bourgogne (8) 1971,(9) 1977 ·

Sud Ouest (16) 1980 ·

Le puy (7) 1983 ·

Centre et ouest (11) 1987 ·

Grand Bornan (21)1988 ·

Nimes ( 10) 1990 ·

Vaisons la Romaine (37) 1992 ·

Vaucluse (3) 1993 ·

Corse (5) 1993 ·

Sud et Corse (4) 1995 ·

Ouest et Nord est (15) 1995 ·

Puisserguier (4) 1996 · Lame de Boue de 1,5 m

Section 14

CATASTROPHE ÉCOLOGIQUE

Les fleuves côtiers du LANGUEDOC ROUSSILLON rejettent leurs eaux dans le golfe du lion sur un plateau continental unique en Méditerranée une zone fragile ou se concentrent le phytoplancton (plancton végétal) et le zooplancton (plancton animal). Chaque inondation qui est pratiquement le débordement des stations d'épurations en amont et apporte une dégradation du milieu marin.

Les objets flottants que l'on retrouve sur les plages limitrophes des embouchures sont la partie visible (comme le haut d'un iceberg) les éléments plus lourds qui vont étouffer le milieu fragile qui sont des centaines de fois plus nombreux ainsi, que les déchets pétroliers sortis des cuves et autres produits nocifs. Il est indispensable que par des bassins de rétentions il soit mis un terme à ces rejets qui ont lieu lors des crues.

Les endiguements, les recalibrages en amont les rehaussements des barrages ont profondément modifié la circulation des eaux sur la basse plaine. Alors que cette plaine avait été formée au cours des millénaires par des alluvions fluviatiles créant un cas unique au monde les eaux ont des vitesses inconnues à ce jour détruisent le milieu (la faune et la flore et apportent des boues nuisibles en Méditerranée.

Section 14

SOLUTIONS PRÉCONISÉES

réglementation (fiche thématique n°14 du S.D.A.G.E LANGUEDOC ROUSSILLON

Une volonté forte de prévention des inondations ?

Circulaire du 24 janvier 1994 Elle détermine les principes de la politique à mener dans ce domaine : interdire les implantations humaines dans les zones les plus dangereuses, préserver les capacités d'écoulement et d'expansion des crues, sauvegarder l'équilibre des milieux dépendant des petites crues et la qualité des paysages. Elle précise les modalités de mise en oeuvre des ces principes (aspects juridiques notamment) et demande la réalisation d'une cartographie des zones inondables ;

Circulaire du 27 janvier 1994 Élaboration des P.P.R. Elle prévoit la mise en place d'un programme d'action pour la prévention des risques naturels qui comprend notamment un plan décennal de restauration et d'entretien des rivières d'un montant global de 10,2 milliards de francs.

La circulaire du 10/07/1994 du ministère de l'environnement, relative à la relance de la cartographie réglementaire des risques naturels prévisibles demande aux préfets d'établir un programme de cartographie réglementaire des risques naturels à 5 ans (1995-2000) en vue de couvrir tous les secteurs soumis à des risques importants pour les personnes par un P.P.R. Les " bassins prioritaires de risques " (B.P.R.) ainsi définis devraient être couverts par un P.P.R. d'ici à 5 ans. L'élaboration des P.P.R. est étudié par le préfet et confié au service de l'état désigné par lui.

Le projet de P.P.R. est soumis à l'avis des conseils municipaux concernés et le cas échéant à la chambre d'agriculture et du centre régional de la propriété forestière. Il est approuvé par le préfet.

NOTE DE SYNTHÈSE

Propositions

En ce qui concerne la basse vallée Béziers la Mer Cette zone très sensible, il s'agit d'un estuaire (le niveau du fleuve se trouve au niveau de la mer dès Béziers (après les barrages Moulin saint Pierre et Moulin de Salles ) précède la Méditerranée.

La Méditerranée (la plus grande des mers continentales) ne dispose que d'un renouvellement limité par le détroit de Gibraltar 15 Km A l 'embouchure de l'ORB (également des neufs fleuves côtiers) se trouve le Golfe du Lion avec un plateau continental d'une richesse incomparable (du moins avant les dépôts de détritus amené par les fleuves et les stations d'épuration), si l'on continue c'est toute le milieu marin qui va être en danger.

Sur cette zone le fleuve qui au cours des décennies a joué un rôle en emmenant les alluvions fluviatiles et a constitué cette basse vallée fertile son courant étant faible a été profondément modifié par des aménagements en amont curage, endiguements sauvages et pour clore le tout constitution d'un barrage à Béziers qui remonte le niveau de trois mètres augmentant le pourcentage de pente entre les deux derniers barrages de 153 %

Il est indispensable de rendre au fleuve une largeur et profondeur perdue au cours des années et de supprimer le barrage du pont rouge inutile depuis la construction du pont canal il y près de 150 ans. Le caractère destructeur depuis la construction de ce barrage fin 1995 ne fait plus aucun doute au vu des dernières inondations catastrophiques qui n'ont eu lieu que sur la basse vallée.

Sur la moyenne vallée. Les carrières en ce qui concerne Thézan, Murviel et Cazouls apportent une modification au niveau du fleuve et des nappes phréatiques et un niveau de pollution inacceptable, il est impératif de mettre un terme à l'exploitation des carrières les alluvions du fleuve doivent suffire dans le respect d'un équilibre que l'on doit retrouver. Le fleuve doit retrouver avec ses zones naturelles d'expansion des crues un écoulement plus en concordance avec l'environnement. Sur la haute vallée Nous proposons avec des compromis des bassins de rétentions qui remplissent les trois rôles.

1° Écrêtement du fleuve

2° Alimentation des nappes phréatiques.

3° Production d'énergie renouvelable (électricité et aspect ludique pêche plaisance) il faut absolument trouver des compromis entre les différentes utilisations des retenues qui devront absolument voir le jour dans les décennies à venir.

Un bassin versant doit être géré comme une forêt de chêne à l'horizon d'un siècle dans notre pays dit " tempéré " s'il ne pleut pas de quelques mois on parle de sécheresse l'eau sera dans les décennies à venir la richesse d'un pays. Sans eau pas de vie ni d'économie, les exploitations agricoles, l'industrie tout le monde à besoin de plus en plus d'eau et d'eau potable sans nitrate plomb ou arsenic. Plus aucun aménagement ne doit être mené sur un bassin versant sans une vision d'ensemble nous avons les outils à nous à nos élus à les faire fonctionner.

Les P.P.R. que l'on veut mettre en place est un exemple d'échec de l'administration

Est ce que la loi sur l'eau 92/3 a été appliquée (lutte contre les inondations) ?

Est-ce que la circulaire du 24 janvier 1994 a été appliquée(sur les zones d'expansion des crues ainsi que sur le refus de travaux pouvant emmener des conséquences en aval) ?

Est-ce que la circulaire du 27 janvier 1994 a été appliquée (mise en place d'un plan décennal de restauration et d'entretien des rivières de 10,2 milliards de francs) ?

Au lieu de ces travaux ou aménagements on va désigner ceux qui vont mourir; on désigne simplement les secteurs soumis à des risques importants pour les personnes.

Mais ce sont les maires qui sont les responsables de la lutte contre les fléaux calamiteux tels que les inondations et ce seront eux qui seront inculpés pour mise en danger de la personne en cas de drames humains.

 

PROPOSITIONS POUR LA PROTECTION CONTRE LES INONDATIONS ET LA PROTECTION DE VIES HUMAINES

L'A.C.I présente plusieurs propositions pour lutter contre les inondations. Certaines sont applicables immédiatement, elles ne demandent pas d'études préalables. D'autres nécessitent une étude plus précise. L'Union Européenne, comme nous l'affirmons depuis plus d'un an, peut participer au financement de ces travaux. Les mesures à prendre immédiatement :

LES TRAVAUX D'URGENCE En vertu du principe de précaution de l'Article L.200-1 du Nouveau Code Rural, "selon lequel l'absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l'adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l'environnement à un coût économiquement acceptable " ; ,

L'A.C.I. demande que ces mesures soient prises immédiatement et en tout état de cause avant le début du mois de novembre 1998.

1. Barrage d'AVENE:Rétablissement du rôle écrêteur du barrage, alors qu'au contraire, lors des dernières inondations il a été amplificateur de crue ; ce rôle écrêteur est d'ailleurs redevenu imposé par la Loi depuis janvier 1997.

2. Barrage du Pont Rouge : -Enlèvement des graviers -Respect du règlement d'eau, ouverture des vannes de novembre à mars et en période de fortes eaux.

3. Pont vieux de Béziers : Dégager les arches latérales du pont et en particulier rétablir le cours initial du Lirou., ensuite installer un clapet anti-retour sur la conduite du pluvial se jetant dans l'ORB.

4. Pont neuf de Béziers : Dégager l'arche rive droite.

5. Réparation de la brèche de MAUSSAC (les autres brèches ont été réparées, pourquoi pas celle-ci ?).

6. Réfection du confluent du rec d'ARIEGE : Réfection de l'ouvrage laissé à l'abandon depuis plusieurs années avec la mise en place d'un clapet anti-retour et renforcement des digues détériorées.

7. Mesures générales sur toute la partie du fleuve de Béziers à la mer -Curage du lit de l'Orb, entretien des berges en allant de l'AVAL vers l'AMONT (et non l'inverse) dragage de l'embouchure.

-Assurer l'élargissement du fleuve aux points critiques.

-Assurer le débroussaillage des berges aux points sensibles.

-Enlever les graviers qui encombrent le lit de la rivière jusqu'au rétablissement de sa profondeur naturelle.

-Dégager les arches des pont vieux, pont neuf, pont de l'autoroute A9 ; pont canal.

-Interdire les déversements de gravats sur les rives de l'Orb en particulier à la brèche de Maussac

8. Rétablissement des champs d'inondation en amont de Béziers

9. Réparation de la brèche de Sauclière ( en face de la porte Est du stade) pour empêcher le déversement de l'ORB dans le Canal du Midi et protéger les populations.

Les mesures ultérieures à prendre en compte dans les études lancées par le syndicat mixte de la vallée de l'ORB et par le syndicat BÉZIERS la MER

1. La modification de l'embouchure de l'ORB pour que le rejet en mer ne se fasse pas à contre courant des courants marins, mais dans le sens de ces mêmes courants comme c'est le cas pour L'EMBOUCHURE DE L'AUDE.

2. Recalibrage du lit actuel de l'ORB entre BEZIERS et la MER

3. Dans la traversée de BEZIERS -La diminution de toutes les côtes créées ou augmentées artificiellement (barrage de BAGNOLS, barrage du PONT ROUGE) -Suppression du barrage du PONT ROUGE -Rétablissement de la capacité d'écoulement au niveau du PONT VIEUX Supprimer la petite route coté la rive droite du PONT VIEUX qui ne mène nulle part et ne figure pas sur le cadastre -La modification du confluent du LIROU -La mise en place d'un clapet anti-retour au niveau du pluvial au PONT VIEUX (déjà mentionnée )

4. Protection des quartiers périphériques de Villeneuve lès Béziers : Lotissements chemin de Villeneuvette (comme le "LE RECANTOU" : -RD 64 : créer d'autres passages d'eau sous la route -Rétablir l'ancienne digue du chemin des salans et du chemin du puit de Redondel et assurer sa fermeture dans sa totalité.

5. Création d'un organisme opérationnel et responsable pendant toute la durée de l'alerte annoncée par les prévisions de météo France. Cet organisme coordonnerait les mesures à prendre pour lutter contre les inondations telles que : lâcher du barrage d'Avène, mise en position basse du barrage du pont rouge, abaissement du niveau de l'eau du canal du midi, enlèvement des embâcles, avis immédiat aux populations intéressées.

L'objectif final est le recalibrage de l'ORB à 2000/2500 m3/S pour éviter les risques d'inondation En 1976 l'étude SOGREAH avait prévu un recalibrage de l'ORB à 1600 m3/s et cela pour un coût estimé à 60 millions de francs . Si ce recalibrage avait été fait, les inondations de 1987, 1995, 1996 et 1997 n'auraient eu qu'un effet mineur. Or le coût engendré par les seules inondations de 1996 a dépassé 100 millions de francs. Aujourd'hui, les progrès techniques permettent plus facilement un recalibrage à 2000/2500 m3/S. son coût ne devrait guère être supérieur à celui engendré par les inondations d'une à deux années et cela permettrait de sauver DES VIES HUMAINES.

Le Financement par l'Union Européenne Comme nous l'affirmons depuis plus d'un an, l'Union Européenne peut participer au financement de ces travaux. En effet plusieurs communes dont Béziers et Villeneuve-lès-Béziers sont classées en zone "Objectif 2" par l'Europe. Elles peuvent donc bénéficier d'un financement à hauteur de 80% par l'Europe pour des travaux d'aménagement des berges des cours d'eau. Cependant ce financement prendra fin le 1er juin 1999. Les dossiers doivent donc être déposés avant cette date !

Le président COSTE Claude

Annexe 1 :

Le bassin de l'ORB et les crues Les crues deviennent de plus en plus dévastatrices et dangereuses, par exemple :

-En 1953, pour une crue de 2.500 m3/s ; l'ORB a atteint à Béziers une certaine côte -En 1996, pour une crue de 1.350 m3/s, il a atteint la même côte. Cette aggravation a pour cause une série d'erreurs humaines : citons:

1.Sur l'ensemble du bassin, l'amélioration de l'écoulement des eaux par curage et recalibrage des rivières en amont de REALS (ORB, JAUR, VERNAZOBRE, …) s'est faite de l'AMONT vers l'AVAL. C'est l'inverse qui aurait dû être fait.

2.Barrage d'AVENE : à sa construction il avait deux rôles : -irrigations agricoles -écrêteur de crues. OR: - l'eau d'irrigation est peu vendue et, en tout cas, pas en fin d'automne et hiver, -le rôle d'écrêteur a été "OUBLIE". On lui a donné un 3ème rôle : Production d'électricité aux heures de pointe. Mais ce rôle mal compris et mal géré conduit à garder trop d'eau dans le barrage en hiver ce qui amène à faire des lâchers d'eau (350 à 400 m3/s) au moment des crues.

3. Suppression des champs de rétention dans la moyenne vallée de l'ORB.

4. Une série d'erreurs entre BEZIERS et VALRAS A BEZIERS même, diminution de la largeur du lit de l'ORB par la création dans ce lit de parc, route en bordure de la résidence Emile Ain, constructions … Confluent du LIROU mal dirigé Élévation artificielle des niveaux par des barrages non entretenus, mal gérés et éventuellement inutiles. L'exemple le plus frappant est celui du barrage du Pont Rouge dont l'amont est rempli de graviers. Le non-entretien d'ouvrages comme le pont de l'autoroute dont une seule arche est dégagée. La non-réparation des dégâts des crues précédentes comme la brèche de MAUSSAC et le confluent du rec d'ARIEGE.

Ce confluent est à revoir car : - Du côté du REC, les vannes ne fonctionnent pas. Par temps de crue, l'eau les traverse à contre sens, avec un courant très fort qui mine les berges du REC et menace Villeneuve-lès-Béziers. - Du côté de la rivière, la brèche est apparue à l'issue de la construction de ce confluent on peut normalement penser que son profil est à l'origine de remous qui ont miné les berges de la rivière. - Il s'est crée un banc de gravier en face de la brèche qui diminue la largeur du lit mais surtout dirige le courant vers la brèche et l'agrandit. Il faut supprimer ce banc de gravier et rétablir les berges par un enrochement fait suivant les règles de l'art. La modification de l'embouchure de l'ORB à VALRAS qui a été réalisé dans le mauvais sens, à contre courant.

DANS UN A TROIS MOIS, NOUS AURONS LA PROCHAINE CRUE ; si elle est importante, il y aura des MORTS. Il ne faut pas non plus oublier les risques sur les biens et le patrimoine architectural : par exemple : le Pont Vieux dont la moitié des arches sont bouchées devient de plus en plus un barrage et RISQUE DONC D'ETRE EMPORTE.

Annexe 1 bis :

Cas particulier des inondations à Villeneuve-lès-Béziers Il existe 4 cas de figure en fonction des débits de crue, des niveaux d'eau au barrage du PONT ROUGE et de la situation de la brèche de MAUSSAC.

1er cas : Une crue inférieure à 1.500 m3/s sans barrage du PONT ROUGE et sans brèche de MAUSSAC La rivière déborde sur l'ensemble de ses berges et diverses autres issues comme la riviérette. L'eau se répand dans la plaine sans courant ravageur et se retire idem. Ce cas était le plus fréquent il y a quelques dizaines d'années et, étant non catastrophique, EST ACCEPTABLE. C'était le "NEGADOU", on pourrait dire, habituel.

2ème cas : La même crue inférieure à 1.500 m3/s mais avec le barrage du PONT ROUGE et avec la brèche de MAUSSAC La rivière déborde à MAUSSAC et se répand donc avec un courant ravageur. Elle saccage les cultures mais aussi, met en danger certaines habitations car un nouveau lit démarre de façon imprévisible et est une menace pour les voies de communication nécessaires pour la sécurité des personnes et l'économie régionale. De plus, dans ce cas (1996), la crue transite par le canal du midi pour inonder l'autre partie de VILLENEUVE (quartier des ARCADES, par exemple).

3ème cas : La crue centennale (1907, 1953) à 2.500 m3/s sans le barrage du Pont Rouge et sans la brèche de MAUSSAC. La rivière envahit certains village (VILLENEUVE). Par bonheur, elle n'arrive qu'une ou deux fois par siècle, et nous avons maintenant les moyens modernes de la prévoir et la contrôler mieux que nos anciens.

4ème cas : La crue centennale (2.500 m3/s) mais avec le barrage du Pont Rouge et avec la brèche de MAUSSAC LES CONSEQUENCES SONT IMPREVISIBLES MAIS SUREMENT CATASTROPHIQUES POUR LES VIES HUMAINES, LES VOIES DE COMMUNICATION … ET L'ECONOMIE REGIONALE

 

Le syndicat mixte de la vallée de l'ORB qui est actuellement un syndicat provisoire doit pour nous prendre une forme permanente et s'inscrire à l'intérieur du bassin R.MC. comme une entité de gestion OBLIGATOIRE du bassin versant ORB, JAUR, MARE, etc. du plus petit au plus gros tous les affluents sont concernés au même type que le fleuve. Il est indispensable de rappeler

L'eau fait partie du patrimoine commun de la nation, sa mise en valeur et le développement de la ressource utilisable, dans le respect des équilibres naturels, sont d'intérêt général. (article 1 de la loi sur l'eau)

Le principe de précaution, selon lequel l'absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques du moment, ne doit pas retarder l'adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves irréversibles à l'environnement à un coût économiquement acceptable. (article 1 de la BARNIER)

Dans un pays tempéré comme la FRANCE les crues de 10 m ne sont absolument pas NORMALES et ne sont pas dues à la pluie mais une gestion SUICIDAIRE sur le bassin de l'ORB sur lequel depuis de nombreuses années c'est la politique du TOUT TUYAU qui est appliquée.

Car après les crues d'hiver survient la sécheresse. QUELQUES CHIFFRES Le volume écoulé à l'aval du bassin est estimé à 860 millions de m3 (station de BÉZIERS TABARKA) La seule retenue à ce jour (barrage d'AVENE) reçoit 111 millions de m3 pour une capacité de 31 millions (il se remplit en moyenne trois fois et demie par an et reçoit 13% de l'eau du bassin). Avec de pareilles possibilités avoir des inondations catastrophiques 10 crues et cinq morts en deux ans voir la plaine de BÉZIERS à la MER qui a été constitué au cours des siècles avec les apports des alluvions fluviatiles connaître un EFFET UNIQUE AU MONDE le fleuve veut recréer un deuxième bras et connaître pendant la période d'étiage des débits de 3 à 6 m3/s il s'agit seulement des apports des stations d'épuration en amont. Au débouché de la MER il s'agit d'un immense ÉGOUT dont personne ne veut.

 

PROPOSITIONS POUR LA MISE EN VALEUR DU FLEUVE ORB SUR LA BASSE VALLÉE 1° CONSERVATION DES VALEURS ÉCONOMIQUES ACTUELLES :

A) Sur la zone littorale. Maintien de l'activité d'hébergement tant sur VALRAS que sur SERIGNAN plage avec ses CAMPINGS.

B) Sur les communes de VALRAS,SERIGNAN,SAUVIAN,VILLENEUVE les BÉZIERS et BÉZIERS maintien de l'activité agricole tout le long du fleuve 5.677 ha sont concernés par les P.P.R.

C) Maintien de l'activité industrielle sur BÉZIERS sur toute la plaine saint PIERRE (exemple sur la zone ou se trouve la CAMERON il est prévu des hauteurs d'eau de 0,50 à 1,50 m et les mesures appliquées pour les P.P.R. risquent d'être contraignantes ou vont faire prendre le risque de voir disparaître des emplois par des surcoûts de dépenses). Toutes ces activités seront remises en question avec l'application des P.P.R.

2° PERSPECTIVES FUTURES ET PROPOSITIONS Les grandes directives, orientations et objectifs sont :

 

A) MODIFICATION DE L'EMBOUCHURE A VALRAS

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Avec une embouchure du même type que celle de l'AUDE celle-ci doit répondre à cinq critères. Évacuer en cas de crue un débit de 2.500m3/s Permettre par une digue protégeant des vents dominants (Est à sud-est)VALRAS. L'évacuation en période d'étiage sur des fonds de 10m les rejets de toutes les stations d'épuration en amont charriés par le fleuve (même lorsque celles-ci répondront enfin aux normes européennes). · OFFRIR un PLAN d'EAU digne de ce nom pour VALRAS permettant une véritable base nautique · Permettre la reconstitution du cordon littoral.

B) RECALIBRAGE DU FLEUVE A 2.000 /2.500 m3/s..

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Cet objectif permet de revoir toutes les zones "dites rouges" a l'identique de ce qui c'est fait sur MONTPELLIER autour du LEZ (le conseil régional et tout le secteur sont bâtis sur une ancienne zone rouge qui était inondée plusieurs fois par an).

 

C) MISE EN NAVIGABILITÉ DU FLEUVE AVEC CRÉATION D'UNE LIAISON MER MÉDITERRANÉE CANAL DU MIDI.

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Ces objectifs qui sont volontairement ambitieux mais réalistes (le projet SOGREAH de 1976 envisageait des recalibrages à 1.600 m3/s) permettraient. · La possibilité de PORTS A SEC sur la commune de SERIGNAN. · La possibilité de création d'une zone artisanale conchylicole sur la même commune. ·

Sur les communes de SAUVIAN et BÉZIERS la création de ports doit être envisagée (port Marianne à MONTPELLIER a été construit sur le LEZ). · Les ports réalisés sur l'ORB avant le moulin saint Pierre n'auraient pas besoin d'écluse pour la communication avec la mer et n'apporteraient pas la modification sur le cordon littoral. En répondant à des besoins réels avec l'ouverture touristique de l'euro.. ·

Sur le parcours de la mer au canal un seul ouvrage au niveau du moulin saint Pierre (écluse) et modification pour permettre le maintien de la nappe phréatique si nécessaire. Un tel projet aurait l'avantage d'être porteur des perspectives suivantes. Au niveau emplois : ·

La création entre les ports à sec de SERIGNAN et ceux de SAUVIAN et BÉZIERS dans un avenir de 10 ans un millier d'anneaux et d'emplacements devraient fournir suivant les perspectives habituellement admises 1 emploi (direct ou induit) pour 10 anneaux ou emplacements soit dans un avenir proche près de 100 emplois. · Sur SERIGNAN la possibilité d'établir une petite base conchylicole devrait permettre à une dizaine de personnes de trouver des emplois. ·

La navigabilité et le fait de permettre une activité pendant une longue période sur l'année apportera tant au niveau commercial que touristique un nouvel essor et permettre quelques DIZAINES d'emplois supplémentaires.

D) OPTIMISATION DU COURS D'EAU EN PÉRIODE ESTIVALE

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La modification de gestion du barrage AVENE avec obligation de soutien d'étiage permettrait : · De diminuer la pollution. · De maintenir l'activité agricole. · De favoriser les activités de loisir, pêche, canoë-kayak, baignades.

E) Sur BÉZIERS La modification importante des cotes EN ABAISSANT LES NIVEAUX va non seulement valoriser la ville mais tous les environs en servant de pôle d'attraction.

· Le secteur du pont canal.

· Le port neuf.

· Le port VIEUX (créé par PIERRE PAUL RIQUET) ou pendant plusieurs siècles la vie économique de BÉZIERS s'est passé.

· Les neufs écluses TOUT CECI EST CLASSE AU PATRIMOINE DE L'HUMANITÉ

· Le secteur avec le Pont Vieux, le Stade la Présidente, Le Bosquet revivra et apportera des retombées économiques.

F) Sur VILLENEUVE , SAUVIAN , SERIGNAN et VALRAS. L'abaissement des niveaux aura les mêmes effets. Car il suffit de remettre en état 15 Km de fleuve pour apporter un coup de fouet et dynamiser toute la basse vallée. Ce projet touche les secteurs. · Touristiques. · Économiques Dans une zone qui est défavorisée au niveau emplois nous aurons un maximum d'aides, subventions européennes et nationales car il ne s'agit pas de DÉPENSES mais d'investissements productifs d'emplois non concurrentiels. En objectif 2 sur de nombreuses communes l'aide pour la remise en état des berges s'élève à 80% le projet complet doit bénéficier des mêmes aides. Pour l'immédiat porteur d'un projet global sur la basse vallée nous pouvons arrêter la mise en place des P.P.R. qui sont la ruine des communes de la basse vallée. Il ne s'agit aujourd'hui de choisir entre la vie ou la mort de la basse vallée.c'est seulement sur des bases solides avec des perspectives ambitieuses que nous pourrons avec l'arrière pays.

VIVRE TRAVAILLER PROSPÉRER AUTOUR du FLEUVE

Pourquoi les travaux d'entretien des berges qui sont subventionnés à 80 % et qui aideraient la limitation des inondations et donneraient du travail aux entreprises de travaux publics ne commencent pas IMMÉDIATEMENT sur le secteur VALRAS BEZIERS ?

 

ASSOCIATION CONTRE LES INONDATIONS DEFENSE DE L'EAU ET DE L'ENVIRONNEMENT &&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&

CONSTAT SUR L'ORB ( du Km 0 au Km 16,7 moulin de BAGNOLS)et CONCLUSIONS GENERALES SUR L'ENSEMBLE du BASSIN VERSANT. VALIDITE DE CE CONSTAT **********************************************************************

Ce constat fait par l'A.C.I. en date du 15/09/1998 sera expédié par R.A. ( 4769 9813 7 FR ) au responsable de la M.I.S.E. de MONTPELLIER ; sans contestation sous huit jours, il sera considéré n'ayant pas de désaccords majeurs avec la réalité. Les grandes lignes ayant été exposé le 30 OCTOBRE 1997 il y a PLUS DE 10 MOIS au responsable de la M.I.S.E. celui-ci ne pourra en aucun cas feindre l'ignorer. **********************************************************************

1) Partie DOMANIALE Cette partie a été partagée en deux sections qui ont des caractéristiques techniques complètement différentes.

a) Du Km 8,1 au Km 1,2

Le fleuve qui a une salinité au niveau de la limite SAUVIAN SERIGNAN proche de celle de la mer 33g/l a une profondeur de 4m puis redescend à 6 m ; la largeur 60 à 80 m semble suffisante. Le blocage à l'écoulement des eaux est du à l'absence TOTALE d'entretien (végétation sur les berges, dépôts de toute nature, présence dans le fleuve de carcasses de véhicules et autres détritus le pont au niveau de la commune de SERIGNAN ( ancien pont ) et ses abords font particulièrement obstacle à l'écoulement des eaux lors des débits importants du fleuve.

b) Du Km 1,2 à O

L'embouchure celle-ci orientée Est à sud Est n'offre aucune protection contre la houle et les tempêtes à violentes tempêtes force 10 à 12 Beaufort (exemple VALRAS a subi des dommages pendant les tempêtes de décembre 1997 sans aucune comparaison par rapport aux cabanes de FLEURY sur le fleuve AUDE à 5 Km à ouest)Les coups de vents de force 10 à 12 n'ont lieu que d'Est à Suess. Il n'y a ni entretien ni dragage depuis des années le fleuve avec des côtes de 2,5/3m à 0,5m est obstrué empêchant l'écoulement normal du fleuve pendant les crues bloquant les détritus et déchets rejetés plus en amont ce non-entretien occasionne des hauteurs plus importantes de 0,5 à 2 m suivant les crues sur les communes de SERIGNAN et VALRAS Sur toute la partie DOMANIALE il n'y a pas le curage prévu par l'article 14 du code du domaine public fluvial et de la navigation intérieure en notre possession(LE CURAGE EST A LA CHARGE DE L'ETAT). ....../.....

Partie NON DOMANIALE (GEREE PAR LE SYNDICAT BEZIERS LA MER)

Cette section a été partagée en trois.

a) Du Km 8,1 au Km 11,7 moulin saint PIERRE, moulin de SALLES

Sur cette partie la présence d'espèces de poissons maritimes dans le fleuve permet d'estimer une salinité proche de celle relevée à SAUVIAN. Au niveau de BEZIERS le niveau N.G.F. 0 5m est à relier au niveau de la mer pendant les forts coups de vents plus 1 à 2 m Il est indéniable que dans le temps cette partie a toujours été un RIA ou estuaire, les défenses sur le moulin saint PIERRE face au fleuve qui remontent à plusieurs siècles le prouvent. Sur cette partie dont la D.D.E. de MONTPELLIER a la police de l'eau des digues ont été faites (dans le lit mineur) ne laissant plus la section de passage indispensable au fleuve.

Il n'existe aucun entretien, le fleuve sur cette partie SERT DE DECHARGE à certains services municipaux et d'état ; des particuliers assurés de l'impunité déversent à tour de bras des immondices, gravats de toutes sortes qui seront bloqués au niveau des limites de SERIGNAN VALRAS sur la zone de hauts fonds. L'autoroute qui fait barrage à l'écoulement général des eaux n'offre qu'un pont sur l'ORB avec 3 arches pour le passage du fleuve, d'autres passages inutiles et coûteux ont été faits à quelques centaines de mètres de part et d'autres. Sur l'existant terre, végétation, gravats et dépôts accumulés obstruent presque totalement le passage ne laissant pratiquement qu'une arche sur trois par le non-entretien des A.S.F.de son ouvrage. Sur cette partie du fleuve il est indéniable que les conséquences du refus d'entretien expliquent les dégâts occasionnés au lieu dit "brèche de MAUSSAC", à ce jour des centaines et des centaines de tonnes de gravats et immondices, dépôts de toute nature ont été faits qui aux prochaines pluies iront combler le fleuve plus bas.

Pour résumer les entreprises de démolition en tout genre vident dans le fleuve. A 500m en amont du pont de l'autoroute également il y avait eu un dépôt d'une centaine de tonnes de gravats et immondices par les services techniques municipaux de la ville de BEZIERS en octobre 1997 il en subsiste encore une partie le reste étant dans le fleuve arrêté par les hauts fond sur SERIGNAN. En conclusion pour cette partie qui devrait être domaniale et rattachée au reste du RIA les dépôts rétrécissements divers ne laissent qu'une section ridicule de passage au fleuve ce qui provoque d'importants dégâts et transforme des"négadous" en catastrophe. Il y a carence dans le libre passage des eaux et la D.D.E. de MONTPELLIER qui a la police de l'eau ne remplit pas ces fonctions.l'article 103 du code rural n'est pas appliqué les lois sur l'eau, loi BARNIER circulaire du 24/1/1994 ne sont absolument pas appliquées. ...../.....

b)du Km 11,7 au Km 14,8 moulin de SALLES-Barrage du pont ROUGE

Cette partie ( partie privée gérée par le syndicat BEZIERS la MER)a subi au cours des ans des rétrécissements considérables de la section de passage des eaux chacun particuliers communes déposant à qui"mieux-mieux"des gravats immondices et "gagnant" sur le fleuve pour une route un peu de terrain. Des enrochements ont été faits dans le lit mineur n'ayant aucune base et glissent progressivement dans le fleuve. Le barrage du moulin neuf ( Km 14) qui a subi pendant la dernière guerre un bombardement subsiste encore et n'a absolument aucune utilité Sur cette portion ou un chemin communal jouxte la rivière des dépôts ont encore été relevés lors de la réfection de la route de SAUVIAN (morceaux d'enrobés etc. ne laissant aucun doute de la provenance des gravats. Comme sur la partie précédente la D.D.E. de MONTPELLIER qui a la police de l'eau ne fait plus assurer le libre cours des eaux depuis longtemps il y a carence et refus d'application des lois et décrets ? La section de passage des eaux ne représente plus que le tiers ou le quart de ce qu'elle devrait être par endroit.

C)Du Km 14,7 barrage pont ROUGE au Km 16,7 moulin de BAGNOLS.

Sur 2 Km le fleuve maintenant en pleine ville est traversé par de nombreux ouvrages pont canal, pont d'Occitanie, pont S.N.C.F. pont neuf et pont vieux, aurait une largeur suffisante. Il est rétréci au niveau du pont canal (une arche comblée par de la terre et la végétation) Pour le pont d'Occitanie également il faudrait enlever près de 30 m de terre végétale pour rendre le passage des eaux. Le pont S.N.C.F. n'a pas subi d'entretien depuis de très nombreuses années et il est indispensable de le faire. Le pont neuf qui a une arche obstruée de chaque côté, côté Est par une route et côté ouest par une route qui ne peut déboucher sur rien et doit être détruite il faut rendre le passage des eaux. Pour le pont vieux on atteint la limite de la bêtise (terme propre)puisque c'est depuis de nombreuses années que les municipalités successives ont comblé ce pont :

A l'origine avec 16 arches cet ouvrage ancien présentait un passage des eaux très suffisant (il n'y a jamais eu d'inondations dans ce quartier au sens ou l'entendent les processionnel (15,4 m au pont vieux). D'après nos renseignements recoupements et cela depuis plus d'un demi-siècle on a comblé construit dans le fleuve bouchant progressivement le passage des eaux le cadastre de 1868 indique qu'elle était la section de passage des eaux Dernièrement après l'inondation de janvier 1996 une route qui ne mène nulle part et qui dévie les eaux du LIROU fortement dégradée au lieu d'être détruite à été promptement reconstruit ...../....

Le fleuve au niveau de ce pont AVAIT DEUX FOIS PLUS DE LARGEUR AU DEBUT DU SIECLE depuis années après années le comblement du fleuve se poursuit il est indispensable de repenser l'ouvrage TOTALEMENT. Le barrage du pont rouge qui depuis 1995 maintient un niveau au fleuve 7,7m toute l'année soit 2 m de PLUS que l'étiage d'hiver qui a été celui du fleuve pendant 312 ans bloque les alluvions sur cette portion il y a de 3 à 6 m d'alluvions au-dessus des niveaux antérieurs sans qu'un entretien ou curage OBLIGATOIRE PAR LOI BARNIER soit fait sur cette partie du fleuve. Ce barrage construit en pratique d'après nos informations pour faire une centrale hydroélectrique est un non-sens vu les risques encourus par les habitants de toute la vallée.

Le maintien du niveau toute l'année du barrage du pont rouge permet aux eaux lors de crues moyennes ou faibles 1.350m3/s de transiter par le canal du midi pour noyer pratiquement toute la commune de VILLENEUVE les BEZIERS. Il n'est ABSOLUMENT PAS TENU COMPTE du code rural art 200-1 modifié par la loi "BARNIER" qui indique LE PRINCIPE DE PRECAUTION, selon lequel l'absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment NE DOIT PAS RETARDER l'adoption de mesures effectives et proportionnées. à un coût économiquement acceptable.

Le principe d'ACTION PREVENTIVE et de CORRECTION par priorité à la source, des atteintes à l'environnement en utilisant les meilleures techniques disponibles à un coût économiquement acceptable.

Conclusions pour ces 2 Km, le fleuve qui à l'origine avait une largeur suffisante et un niveau acceptable par non-entretien, obstructions volontaires de particuliers ou de la part de la commune NE PEUT PLUS LAISSER PASSER UN ECOULEMENT NORMAL MEME EN CAS DE MINI CRUE 6OOm3/s alors que le débit centennal au niveau de TABARKA en amont de BEZIERS est de 2.300 à 2.460m3/s suivant des estimations différentes.

Dans BEZIERS classé risque (R) inondations avec enjeux humains RIEN DE CONCRET N'EST REALISE A CE JOUR A QUELQUES SEMAINES DES PROCHAINES PLUIES. La S.N.T. et la D.D.E. qui ont la police de l'eau ne font pas assurer le libre passage des eaux et les risques pour la population sont d'une importance qui relève de la mise en danger de la personne.

Du Km 16,7 à la mer le fleuve par non-dépôts de gravats immondices rétrécissement divers n'offre plus les sections de passage indispensables La non prise en compte du caractère maritime du fleuve de l'embouchure au Km 11,7 ( que penser du 18/12/1997 pour ce jour la, la météo marine prévoyait une houle de 3 m et on retrouve mais que ce jour la des débits de 400 m3/s à la première station d'étalonnage DIREN, le débit maximum centennal est de 360m3/s) Méconnaissance des dossiers ou pire. ...../.....

ANALYSE SOMMAIRE SUR LA PARTIE HAUTE DU BASSIN VERSANT 1 Le JAUR affluent ayant un bassin versant de 232 Km2 peut avoir un débit de plus de 500 m3/s (le contrat de rivière est le contrat ORB et JAUR). Sur cet affluent des recalibrages, curages ont été effectués ; à ce jour rien n'a été fait pour le respect des lois et circulaires sur la prévention des risques majeurs le tout tuyau sans aucune analyse sur l'aval. Rien n'a été fait pour limiter les conséquences sur l'AVAL BIEN AU CONTRAIRE.

le barrage d'AVENE ( situé sur une des zones ou il pleut le plus en FRANCE zone du mont AIGUAL) ce barrage qui a été construit pour retenir une partie des eaux et les restituer aux périodes favorables par des fonds publics a été détourné de sa fonction d'origine par la pose d'une centrale hydroélectrique. Le maintien d'une côte maximum pour des rapports financiers pour quelques personnes relève de l'inconscience du risque que l'on fait prendre à la population d'AVENE, HEREPIAN, BEDARIEUX etc. et ce jusqu'à VALRAS. Ce barrage construit en voûte risque en cas de débordements d'être détérioré.

Les communes en contrebas classées risque (R) barrage ne comprennent pas que pour deL'ARGENT pour certaines personnes leurs vies soient continuellement en danger. Les épisodes pluviaux orageux et les débits relevés à TRUSCAS permettent de PROUVER QUE L'ON N'A PAS TENU COMPTE DES PREVISIONS METEO. Sur le VERNAZOBRE, LE LIROU etc. sur tout l'amont des recalibrages curages et entretiens ont été effectués SANS CE SOUCIER OU IRAIT L'EAU. La liste des travaux effectués et financés par les communes, l'état, le conseil général est trop longue ( TOUS CES TRAVAUX ONT ETE FAITS EN CONTRADICTION FORMELLE DE LA CIRCULAIRE DU 24/1/1994 ( tous les aménagements risquant d'aggraver les risques en AVAL. )

Comment s'étonner ( carte 12 du contrat de rivière) quand il réalisé des opérations de recalibrage sur l'amont du LIROU sans tenir compte des conséquences pour l'AVAL et que le bassin prévu à PUISSERGUIER n'existe toujours pas ! Sans qu'il soit possible de prouver les concomitances des faits mais il est certain que des recalibrages en amont et l'absence du bassin prévu non pas favorisé l'événement pluvieux orageux du 28/29/1/1996 avec ces quatre morts ! Comment comprendre que des digues supprimant les champs d'inondations (terres agricoles) existant sur les communes de CAZOULS, THEZAN et MURVIEL aggravent considérablement les hauteurs de crues et les débits sur BEZIERS la MER ?

Le BITERROIS qui a seul subi 10 crues et cinq morts voit avec angoisse et terreur arriver les pluies, rien dans l'énoncé du document n'indique un quelconque phénomène NATUREL.

Constat fait afin de valoir preuve. P.J. Compte rendu de visite du 10/07/1998 de l'animateur du syndicat mixte de la vallée de l'ORB.

Le président Claude COSTE

 

ASSOCIATION CONTRE LES INONDATIONS

DÉFENSE DE L'EAU ET DE L'ENVIRONNEMENT

5 Rue MIREPOIX 345OO BÉZIERS

BÉZIERS le 24 mars 1999

Monsieur Bernard NAYRAL

Monsieur le président du syndicat mixte de la vallée de l'ORB

Domaine de BAYSSAN ROUTE DE VENDRES 34500 BEZIERS

Copie : B.C.E.O.M. (Bureau d'étude chargé de la gestion du risque inondation)

Monsieur le président

L'A.C.I. qui est membre du comité consultatif du S.M.V.O. a le 23 mars lors d'une réunion au domaine de BAYSSAN déposé des suggestions et propositions qui vont dans les objectifs que doit rendre le bureau d'étude sélectionné. Le cadre de l'étude prévu par le contrat de rivière prévoyant notamment :

· L'identification des zones naturelles d'épandages des crues.

· La mise en évidence de la création d'ouvrages de rétention sur le laminage des crues La possibilité de retenues à VIEUSSAN, CEPS, ROQUEBRUN et CAZOULS Qui " permettraient " sous réserve d'études complémentaires de : · Retenir 43 millions de m3 en écrêtement. · Production 47 millions de Kw/h (soit près de 25 millions de francs de recettes) · Retenir la population des hauts cantons et de la moyenne vallée par des agencements ludiques (pêche, baignade, plaisance…) Ne doivent pas être oubliées dans l'étude, cela permettrait de ramener le débit sur la basse vallée à 1.000 m3/s maximum soit la suppression de la mise en place des P.P.R.

Veuillez agréer monsieur le président l'assurance de nos sentiments les meilleurs.

Le président COSTE Claude

 

CALCUL DE LA PUISSANCE D'UNE CHUTE D'EAU · 1m3/s = 1000 Kg chute 1m = 1000 Kgm/s · 1000/75 (1cv ) = 13,333 · 1cv = 0,736 kW · 13,333 X 0,736 = 9,81 kW Puissance en kW = 9,81 X Q (m3/s) X H (hauteur de chute) Cette valeur est la puissance considérée par l'administration. Dans la pratique on compte 7,5 x Q x H à cause des rendements des machines : Turbines, génératrice, transformateur, auxiliaires.

RETENUES ENVISAGEES

VIEUSSAN

barrage 40 m 58,6 millions de m3 Chute 30m 10 m d'écrêtement 30,6 millions de m3 Débit (Montahut) donne 23 m3/S pendant 3.500 h d'hiver On peut compter sur le Jaur plus ORB soit 30 m3/s Puissance 7,5X 30X30 = environ 6.750 kW Pendant 3.500 heures = environ 23, 625 millions de Kw /h CEPS barrage 20 m 11,250 millions de m3 Chute 15m 5m d'écrêtement 8,7 millions de m3 Débite 30m3/s puissance 7,5 X30 X 15 = 3.375 Kw /h Pendant 3.500 heures = environ 11,800 millions de kWh

ROQUEBRUN

barrage 15 m 7,2 millions de m3 Chute 12 m 3 m d'écrêtement 5 millions de m3 Débit 30 m3/s Puissance 7,5 X 3O X 12 = 2 .700 kW Pendant 3.500 heures = environ 9,450 millions de kWh

CAZOULS

barrage pont de CAZOULS 6 m Puissance 7,5 X 30 X 6 = 1.350 Kw/h Pendant 3.500 h 4,735 millions Kw/h

RECAPITULATIF

Production électrique 49,61 millions de Kw/h Écrêtement 44,3 millions de m3

 

ASSOCIATION CONTRE LES INONDATIONS

DÉFENSE DE L'EAU ET DE L'ENVIRONNEMENT

5 Rue MIREPOIX 34500 BÉZIERS

BÉZIERS le 12 décembre 1999

 

Association membre du comité consultatif du syndicat mixte de la vallée de l'ORB

A

Direction de la prévention des pollutions et des risques du ministère de l'aménagement du territoire et de l'environnement 20 Avenue de SEGUR 75007 PARIS

A Monsieur le président du conseil général du département de L'HERAULT 1000 rue ALCO 34000 MONTPELLIER A

Monsieur le président du conseil général du département du GARD Rue GUILLEMETTE 30000 NIMES

A

Monsieur le président du conseil général du département de L'AUDE 52 rue Jean BRINGER 11000 CARCASSONNE

A

Monsieur le président du conseil général du département des PYRENNEES ORIENTALES 24 quai Sadi CARNOT 66000 PERPIGNAN

Objet : Mise en place d'une structure de prévention des risques majeurs dans les départements des façades Nord et Ouest du golfe du LION.

Monsieur le directeur, messieurs les présidents

Les départements de l'AUDE, des PYRENNEES ORIENTALES et de l'HERAULT ont été rudement touchés par une catastrophe les 12 et 13 novembre 1999. Celle-ci vient s'ajouter aux phénomènes météorologiques subis principalement par les bassins versants de l'ORB, l'HERAULT et l'AUDE entre le 15/12/1995 et le 17/12/1997 (dix inondations cinq morts, des coûts importants sur la population et les exploitations).

Tout le monde a encore en mémoire la catastrophe de la région de NIMES en 1988 (dix morts) Nous proposons qu'il soit mis en place rapidement un dispositif d'annonce calqué sur celui pratiqué dans les territoires d'outre-mer pour les cyclones .La reconnaissance de l'incidence de la mer sur le climat n'étant plus contestée par aucun scientifique. Le 17/12/1997 une tempête à violente tempête d'Est s'est produite principalement sur les bassins versants de l'HERAULT et de l'ORB avec des niveaux de mer de plus deux mètres, des rafales de vents à 150 Km/h.

Les 12 et 13 novembre 1999 des pluviosités jusqu'à 500mm causant une trentaine de morts et des milliards de dégâts, des surcôtes de la mer (trois cargos ont été drossés à la côte entre PORT la nouvelle et Leucate ) des rafales de vents de nouveau constatées à 150 Km/h (l'échelle de BEAUFORT qui ne reprend que les vitesses moyennes n'est pas adaptée à la région languedocienne qui subit beaucoup de rafales)

Imposent la prise en compte de ces risques mais avec les outils d'aujourd'hui Nous suggérons qu'il soit instauré avec les services de :

· Météo France.

· CROSSMED · Sémaphores

· S.M.N.L.R

. · Equipement

· Protection civile

Une structure de coordination des moyens de prévention des risques dans le sens étymologique du mot s'est à dire EMPECHER qui pourrait fonctionner en trois temps :

1° Une pré alerte à cinq jours avant la possibilité d'un événement pouvant engendrer des risques pour les populations et les exploitations.

2° Une alerte orange de 72 h à 48 h avant, dans le cas de confirmation du phénomène atmosphérique pendant laquelle serait employés tous les moyens pour diminuer les risques :

· Vidange préventif des ouvrages hydrauliques existants.

· Contrôles et renforcement des digues.

· Nettoyage des berges.

· Dégagement des embâcles sous les ouvrages à risques.

· Mises en place de Dromes (câbles ou autres systèmes).

· Ouverture de champs d'inondation sur des zones non habitées. · ……

3° Alerte rouge de 24 h à 0 h

· Annonce à la population.

· Blocage de certains axes routiers.

· ……. Complétées par les suggestions et demandes de la population et des élus locaux qui sont toujours judicieuses et efficaces , ses mesures seraient à même à faire face aux problèmes de demain.

Les sinistrés d'aujourd'hui et ceux d'hier ne retrouveront leur calme et l'espoir dans l'avenir qu'en leur démontrant que les : Catastrophes naturelles imprévisibles n'auront plus lieu Et que les services existants sauront à même d'établir des mesures de prévention dans le sens empêcher.

Nous sommes à quelques jours du 21° siècle et nous voulons disposer des outils du 21° siècle pour que personne ne soit un sinistré de l'imprévision de demain. Les services de Météo France peuvent dès aujourd'hui et chaque mois et année apporteront un plus avec les moyens de prévision par : · le projet MERCATOR adapté et ajusté pour la Méditerranée. · Le modèle numérique pour les surcôtes maritimes adapté pour la Méditerranée. · La prévision de l'état de la mer et des vagues. · Les radars d'orages. Combien de vies, de dommages matériels auraient été évités s'il y avait eu des annonces suivies d'actions coordonnées sur le terrain pour les 17 et 18/12/1997 et pour les 12 et 13 novembre 1999. Cette demande est un appel de détresse de l'association contre les inondations, défense de l'eau et de l'environnement qui comprend principalement des sinistrés.

PLUS JAMAIS CELA MAYDAY MAYDAY MAYDAY

Le président Claude COSTE

P.J. Bulletin météo du 12 novembre 1999

2 pages spécial inondation.

7 pages de la revue Atmosphérique de juillet 1999 de Météo France (la vallée de l'AUDE et la côte méditerranéenne sont dans les zones à TORNADES)

Cette publication, co-éditée par Météo-France et le ministère de l´Environnement, contient un inventaire, illustré par de nombreuses cartes pluviométriques, des cas où les précipitations ont dépassé 190 mm en 24 heures dans 13 départements du Sud-Est de la France.

Ces phénomènes, qui peuvent causer des dégâts considérables, sont relativement fréquents, puisque les auteurs ont dénombré 144 situations de ce type sur la région étudiée au cours de la période 1958-1994.

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DÉFENSE DE L'EAU ET DE L'ENVIRONNEMENT

5 Rue MIREPOIX 34500 BÉZIERS

BÉZIERS le 30 octobre 1999

MONSIEUR le PRÉFET de la RÉGION LANGUEDOC ROUSSILLON

PRÉFET de l'Hérault

34 Place des MARTYRS de la RÉSISTANCE 34000 MONTPELLIER

Objet: Protection des personnes et des biens autour du fleuve ORB. Mise en danger de la personne, protection de l'environnement

Monsieur le préfet

Nous vous rappelons que nous sommes toujours sans réponse des courriers recommandés accusé de réception des : · 3 mai 1999 · 5 juillet 1999 · 28 septembre 1999 Des travaux en cours actuellement sur le viaduc S.N.C.F. dans la commune de Béziers sont réalisés en contradiction avec la loi 95/101 dite loi " BARNIER " : Principe de précaution et consultation des associations en amont des décisions d'aménagements.

Ces travaux de 15 millions de francs que nous considérons comme illégaux devront être refaits dans des conditions de sécurité tant pour les riverains que pour les transports ferroviaires pour les raisons suivantes :

1° il n'y a eu aucune consultation préalable ni avec les associations, ni avec l'organisme officiel S.M.V.O. représentant la préfecture, l'agence de l'eau et le conseil général.

2° Ces travaux ont été réalisés sans qu'il soit pris en compte le caractère dangereux du fleuve (la commune de Béziers est en P.E.R. avec enjeu humain ) ainsi que le contrat de rivière ORB. Augmenter la débitance du lit mineur dans la commune de Béziers. 3

° Le niveau naturel du fleuve à Béziers est le niveau de la mer, Béziers fut un port romain. Déposer des rochers, pierres et autres matériaux sur des sédiments instables qui ont bougés lors des dernières crues est inutile et absurde. il est vraisemblable que lors des prochaines crues importantes l'ouvrage bougera à nouveau et de manière plus importante par rapport au tonnage déposé sur les alluvions mouvants Les piliers réalisés pour le pont d'Occitanie construit il y a quelques années à 100 m en aval n'ont absolument pas les mêmes caractéristiques et eux n'ont pas bougé lors des dernières crues.

La concordance · Du refus d'assurer l'entretien et la protection contre les inondations pour l'hiver 1999 par le S.M.L.R. · Du refus de faire assurer la police de l'eau sur les parties contrôlées par la D.D.E. · Du dépôt de centaines et centaines de tonnes d'immondices dans le fleuve sur les communes riveraines Béziers, Villeneuve-lès-Béziers, Sauvian principalement. · Des milliers de tonnes de matériaux déposés dans le lit mineur au niveau du viaduc S.N.C.F. dans la commune de Béziers sous prétexte de confortement des piles de pont présente un risque majeur pour la population de la basse vallée. Des dépôts de matériaux ont été réalisés y compris en aval de l'ouvrage ! ! ! ! ! ! !

Impose à notre association dont le rôle est la protection de l'environnement et de la nature de signaler aux autorités de tels faits, en vue de dégager les responsabilités lors des catastrophes qui risquent de se produire tant sur les hommes que sur l'environnement. Tel est le sens de la loi " BARNIER " sur le principe de précaution.

Dans l'attente de réponses sur le fond pour ce dossier dont les fondements sont connus depuis très longtemps , le contrat de rivière ORB a été signé par la préfecture, le directeur de l'agence de l'eau et le président du conseil général le 19 janvier 1996, et ce même contrat a fait l'objet d'une étude préliminaire commencée en 1988.

Veuillez agréer monsieur le préfet l'assurance de notre haute considération

Le président Claude COSTE Copies : Ministère de la justice. Ministère de l'intérieur S.M.V.O. P.J. 7

 

 

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DÉFENSE DE L'EAU ET DE L'ENVIRONNEMENT 5 Rue MIREPOIX 34500 BÉZIERS

BÉZIERS le 18 décembre 1999

MONSIEUR le PRÉFET de la RÉGION LANGUEDOC ROUSSILLON

PRÉFET de l'Hérault 34 Place des MARTYRS de la RÉSISTANCE 34000 MONTPELLIER

Objet: Barrage du pont rouge à Béziers Protection des personnes et des biens autour du fleuve ORB.

Mise en danger de la personne, protection de l'environnement

Copies : Membres du S.M.V.O.

Mr Claude VILLENEUVE président du " comité hydraulique et crues "

Mr Michel BOZZARELLI conseiller général Béziers III

DIREN Montpellier

Monsieur le préfet Les informations contenues dans le courrier du 6 décembre 1999 émanant des services de Me KIENLEN et signé de Mr Jean- Philippe SETBON sont en totale contradiction avec les documents et dossiers existants :

1° barrage du pont rouge dispose d'un règlement ancien qui prévoit deux périodes de fonctionnement à distinguer : - Hautes eaux ( de novembre à mai ) la passe de dégravement est calée à la cote 5,60 m N.G.F. et non 7,31 m (document notice hydraulique de mai 1990 B.C.E.O.M. page 4)

2° Avec le plan 13 à notre disposition profil en long Usine Carlet -Barrage St pierre qui indique la côte de 5,70 au niveau du pont rouge en étiage d'hiver.

3° Le document municipal établi sous l'ancienne municipalité qui a été établi avec les informations de Mr Francis CLASTRES " administration du canal du midi " qui indique page 10 : On y suppléa d'abord en rehaussant les eaux par une digue qui s'élevait immédiatement au-dessus du pont rouge. Mais les graviers et les sables s'accumulèrent au devant de cette digue et firent perdre le fond qu'elle avait procuré. Pour le rétablir, on a percé l'extrémité de la digue voisine du pont rouge par 6 épanchoirs à fond qui ont chacun 9 pieds de large.

4° Le schéma de protection contre les inondations de la basse vallée document fourni par le C.E.T.E. d'AIX aux associations précise : Page 3.En 1995 a eu lieu la réfection du seuil de pont rouge, premier seuil de l'ORB en aval de la commune. L'impact de ce seuil se traduirait par une surélévation de la ligne d'eau de 45 cm en décennale et de 20 cm en crue centennale. Page 4. Commune de Villeneuve-lès-Béziers Lors des plus fortes crues (1953,1996 ) le niveau, au pont rouge, à Béziers est tel que le canal du midi peut faire transiter une partie des débits de crues et les restituer par déversement. (note A.C.I. en 1997 avec seulement 823m3/s cela a suffit pour que le barrage du pont rouge fasse transiter les eaux dans le canal) La précision apportée selon laquelle ce barrage en cas de crue s'abaisser à la cote 5,40 m est inexacte il s'agit de 5,60m suivant les documents techniques.

Alors que les 35 morts et les milliards de dégâts des évènements de novembre 1999 devraient inciter à prendre des mesures de prévention et appliquer le principe de précaution. Notre association ne peut que constater : · Que le barrage d'AVENE n'est pas écrêteur. · Que l'on n'a pas rétabli les champs d'inondations supprimés sur les communes en amont de Béziers. · Les recalibrages sur le LIROU et autres affluents.

· Le maintien illégal des clapets fermés du barrage du pont rouge à Béziers l'hiver. Que la population de la basse vallée est en danger de mort. Notre association ne peut accepter que les élus du peuple ou la population ne soit pas informée des dossiers dans leur intégralité et leur exactitude.

L'association A.C.I. considère que conserver le barrage du pont rouge clapets fermés l'hiver sans respecter l'étiage relève de la mise en danger de la personne. Nous sommes toujours sans réponses aux multiples courriers sur la mise en danger de la personne et l'entretien du fleuve malgré les garanties des chefs de cabinet des ministres de la justice, de l'intérieur et de l'équipement.

Veuillez agréer monsieur le préfet l'assurance de notre haute considération.

Le président Claude COSTE P.J. 7

 

ASSOCIATION CONTRE LES INONDATIONS

DÉFENSE DE L'EAU ET DE L'ENVIRONNEMENT 5 Rue MIREPOIX 34500 BÉZIERS

BÉZIERS le 15/02/2000

MONSIEUR le PRÉFET de la RÉGION LANGUEDOC ROUSSILLON

PRÉFET de l'Hérault 34 Place des MARTYRS de la RÉSISTANCE 34000 MONTPELLIER

Objet: Etude Béziers la Mer, Protection des personnes et des biens. Copie : Direction régionale de l'environnement Montpellier. R.A. 5279 2112 5 FR

Monsieur le préfet

Par courrier du 24 juin 1999 SU/99 LM/MD signé Daniel CONSTANTIN, notre association avait reçu l'assurance que les services de la préfecture veilleraient à ce que les solutions que nous préconisions pour la sécurité des biens et des personnes soient analysées. Les documents qui nous ont été remis lors de la réunion du 28 janvier 1999 par le bureau d'étude et le comité de pilotage (D.D.E. ) démontrent qu'aucune de nos solutions n'ont été étudiées. le cahier des charges n'étant pas respecté pour les points suivants

1° Il n'a pas été tenu compte des instructions nautiques pour le niveau de la mer.

2° Analyse de l'impact de la forme du rejet en mer sur les niveaux de crues. Condition aval du modèle.

3° Récalibrage du lit mineur du fleuve à 2.500m3/s. L'argument présenté pour refuser de curer et d'élargir le lit mineur le fleuve est inexact. La salure du fleuve arrive jusqu'à Béziers (moulin St Pierre Km 11,7).

4° Refus du respect du contrat de rivière (page 72 ) sur la protection de Béziers (ainsi que de l'aval). Barrage du pont rouge, ce point qui avait été demandé par tous, l'étude de la suppression de ce barrage n'a même pas été envisagée.

5° Etude des scénarios A-2.5.La programmation des travaux serait prévue pour privilégier l'exécution prioritaire des travaux pouvant être exécutés immédiatement (curage, terrassement etc) et dont l'effet serait immédiat. (Aucune réponse du bureau d'étude). Notre association a proposé la suppression immédiate du barrage inutile du pont rouge ainsi que le curage pour rétablir le niveau naturel dans Béziers et de Valras à Béziers.

6° Etude de la navigabilité du fleuve ORB de Béziers à la mer page 10 du cahier des charges A-2.1.9 aucun travail de recherche n'a été effectué.

7° Aucune étude sur le milieu maritime sur les incidences de la modification ( scénario n° 3 ) réouverture de la Maïre, par suppression des digues.

8° Les endiguements des lieux fortement urbanisés comprennent Sérignan-plage et Portiragnes prés de 6 millions de M2 (non urbanisés ) font prendre le risque d'une prochaine urbanisation qui emmènera, dégradations et modifications de la bordure maritime très fragile.

L'association A.C.I. a formulé toutes ces demandes à M. MONTGAILLARD, elle attend des réponses à tous les points cités, elle rappelle que par courrier RA 6434 1624 5 FR du 19 octobre 1999 nous avions fait connaître les demandes du préfet de région M CONSTANTIN (que toutes nos demandes seraient analysées).

Ce courrier qui ne reprend que quelques points principaux du cahier des charges et du contrat de rivière a pour but l'alerter la préfecture de la région Languedoc Roussillon, préfecture de l'Hérault pour ce que nous considérons, à ce jour pour le non-respect du cahier des charges de l'étude Béziers la Mer.

Nous espérons que des garanties, des assurances nous serons données dans les jours à venir. Depuis le 23 octobre 1998 le cabinet SIEE a refusé toute rencontre, toute entrevue, n'a jamais répondu à aucun des courriers de l'association et les sinistrés de Béziers ou Villeneuve-lès-Béziers.

Ce jour et même le 12 novembre 1999,le barrage du pont rouge n'avait pas les clapets ouverts ; que penser des 15.000 tonnes de gravats et rochers déposés dans le lit mineur du fleuve à Béziers en 1999.

Extrait du journal le monde du 30.1.1999 page une (le climat, ses catastrophes et les irresponsables). Pendant ce temps, de plus en plus de femmes et d'hommes souffrent et meurent de l'inaction érigée en principe de politique universelle.

Dans l'attente de réponses de la préfecture de la région Languedoc Roussillon, préfecture de l'Hérault, pour l'exécution de l'étude telle que prévue à l'origine ; ainsi que de la direction régionale de l'environnement,

Veuillez agréer monsieur le préfet , l'assurance de notre haute considération.

Le président Claude COSTE P.J. 5

Sur la légalité de l'action administrative de l'association :

L'article L 252-4 du code rural précise : " Toute association ayant pour objet la protection de la nature et de l'environnement peut engager des instances devant les juridictions administratives pour tout grief se rapportant à celle-ci " (L n°76-629 du 10 juillet 1976 article 40 al 3)

 

 

ASSOCIATION CONTRE LES INONDATIONS

DÉFENSE DE L'EAU ET DE L'ENVIRONNEMENT 5 Rue MIREPOIX 34500 BÉZIERS

BÉZIERS le 26 juin 2000

MONSIEUR le PRÉFET de la RÉGION LANGUEDOC ROUSSILLON

PRÉFET de l'Hérault 34 Place des MARTYRS de la RÉSISTANCE 34000 MONTPELLIER

Objet: Digues illégales sur la basse vallée de l'ORB, mise en danger de la personne. Copies : Direction départementale de l'équipement Direction régionale de l'environnement RA 6175 0513 7 Fr

Monsieur le préfet

L'association ACI défense de l'eau et de l'environnement constatant la construction de centaines de mètres ( voire des kilomètres pour protéger des lieux agricoles) de nouvelles digues ainsi que la surélévation de digues anciennes sur la basse vallée à le vendredi 23 juin 2000 demandé qu'un constat soit effectué afin de constater que :

1° La surélévation d'une digue existante située en amont du barrage du pont rouge (rive droite) renvoie l'eau dans le canal du midi provoquant l'inondation d'une partie de la basse vallée.

2° En aval de Béziers plusieurs autres digues ont été soit construites soit rehaussées de part et d'autre du D 19.

3° Au niveau des ronds points (au nombre de 4) situés entre le pont canal et le carrefour saint Martin sur la route de Sérignan, des plates formes, de dégagement circulatoire hautes de plusieurs mètres. L'association serait très désireuse, que sa demande de constat soit prise en considération et dans cette perspective, de recevoir les résultats de ce constat.

Veuillez agréer monsieur le préfet, l'assurance de notre haute considération.

Le président Claude Jean Lucien COSTE

 

ASSOCIATION CONTRE LES INONDATIONS

DÉFENSE DE L'EAU ET DE L'ENVIRONNEMENT 5 Rue MIREPOIX 34500 BÉZIERS

BÉZIERS le 17 avril 2000

Monsieur le directeur du Service Hydrographique Et Océanographique de la marine

13 rue CHATELLIER 29275 BREST

Objet : Demande de renseignements sur les niveaux de la mer (page 32 du D2.1 " 03.4. marées ", sur le golfe du lion) Monsieur le directeur Le golfe du lion a subi ses dernières années de nombreux " coups de vent " (notamment les 17 et 18/12/1997 et les 12 et 13 novembre 1999 ), lors du salon du bateau 1999 au stand du SHOM ; J'ai sollicité des informations au sujet des instructions nautiques D2.1 a paraître et si celles-ci reprendraient d'éventuelles modifications. Les renseignements qui m'ont été communiqués ne semblent apporter aucune évolution aux cotes déjà ancienne qui reprennent " Par violente tempête de SE, l'élévation des eaux au-dessus du niveau moyen peut dépasser 1 m, très exceptionnellement 2 m et noyer les quais des ports ".

Le journal " midi libre " reprenait pour 1997 " le houlographe de Palavas, installé au large, et qui permet d'obtenir une mesure de houle intacte a enregistré des hauteurs significatives de 6,97 m Cela veut dire qu'au moins 30% des vagues atteignaient cette hauteur. Mais on a pu en mesurer certaines au-dessus de 10 mètres " pièce n°1. Pour les 12 et 13 novembre 1999 le B.M.S. 313 prévoyait une mer avec des creux de 6 à 8 m et une houle de 4 mètres la nuit. Pièce n°2. Trois cargos dont un de 130 mètres ont été drossés à la cote et on a déploré la perte d'un officier.

Un responsable du service de la protection civile a précisé à la télévision avoir remarqué un phénomène très important de " mascaret " dans les Pyrénées Orientales. Des centaines de milliers de personnes tout au long du golfe du lion sont concernés par des évènements près cités. Des communes sont aujourd'hui classées inondation avec enjeu humain " inondations et coulées de boue et chocs mécaniques liés à l'action des vagues ". Le golfe du lion comporte de nombreux fleuves côtiers, le Tech, la Têt, l'Agly, l'Aude, L'Orb, l'Hérault et le Vidourle pour les plus importants ; pour lesquels le niveau de la mer à une incidence importante sur leurs estuaires.

Dans l'éventualité d'un niveau de la mer plus important que par le passé ; des aménagements pourraient assurer une meilleure protection tant aux personnes, aux biens ainsi qu'aux installations qui ont énormément souffert lors des derniers évènements. Bien que la fonction d'origine des instructions nautiques ne soit pas la protection contre les inondations ; Tout renseignement du S.H.O.M.sur le niveau de la mer pouvant être atteint lors de tempête ou de très forte dépression, concourait à minimiser les risques pour tous. Dans l'attente de renseignements complémentaires sur le niveau de la mer possible même très exceptionnellement avec les dernières données connues, les instructions nautiques 2.000 pas encore en vente ne tiendront certainement pas encore compte des évènements de novembre 1999.

Veuillez agréer monsieur le directeur, l'assurance de mes sentiments les plus respectueux.

Le président Claude COSTE

Copie pour information Mr le préfet Gérard SENEGAS (préfecture de Montpellier)

Mr Roland CLAUDET responsable du bureau de l'hydrologie ( DIREN Montpellier)

Mr Laurent RIPPERT animateur du S.M.V.O.

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