Le dossier Eau, Inondations, Aménagement Durable du Territoire

Propositions de Claude COSTE costecl@wanadoo.fr

La France a connu des inondations en 2002/2003 ; et une sécheresse l'été 2003, dont la quoi si totalité des experts prévoit le renouvellement; la sécheresse, les inondations sont les conséquences d'un aménagement du territoire anarchique.

Demander la non constructibilité des zones inondables n'est pas une solution d'avenir, il n'existe que des zones inondées :

( certaines depuis la déforestation en Europe, il y a plusieurs milliers d'années, d'autres au cours des siècles derniers par la construction de barrages, de digues, d'aménagements divers (remblaiements, imperméabilisation …) et la modification d'exploitation des zones agricoles;

et d'autres qui le seront dans l'avenir si l'on n'intervient pas avec des solutions durables.

A chaque inondation, on entend de la part des élus et responsables, on ne comprend pas, cette inondation a concerné des terrains qui n'avaient jamais connu pareil drame.

Il faut :

Etudier par bassin versant (comme prévu par la directive européenne 2000/60 CE), les pluies dans le bassin versant, les retenues nécessaires à l'alimentation des nappes phréatiques et la limitation des zones inondées, revoir la gestion et l'exploitation des terres agricoles.

Reconsidérer l'imperméabilisation des sols, avec systématiquement une compensation dans le bassin versant par des bassins de rétention, le rétablissement des champs d'inondations qui ont disparu au cours des derniers siècles pour une rentabilité à court terme.

C'est un combat identique à celui contre la suppression des zones humides.

Il serait judicieux de proposer des idées novatrices comme :

1. Création obligatoire d'un syndicat par bassin versant avec les élus, responsables de l'Etat, riverains du fleuve, habitants, et associations de protection de l'environnement avec une fréquence de rencontre au moins à chaque saison.

2. Création d'une redevance de bassin versant, toute construction, modification du sol devra avoir une contrepartie sur le bassin versant plus d'imperméabilisation anarchique.

3. Chaque commune ou entité devra être responsable des rejets (eau usée ou eau pluviale) par rapport à l'aval, c'est le refus de telles mesures qui apportent sur la méditerranée un niveau de pollution catastrophique pour les générations futures ; chacun ne cherchant qu'a déverser plus loin ou plus bas ces déchets ou eau gênante.

4. Gestion de l'eau et des nappes phréatiques, celles ci devront être gérées au niveau du siècle à l'identique de la gestion de la forêt.

5. Interdiction et suppression de tout forage sans accord du syndicat de bassin versant . A ce jour avec des moyens modernes chacun peut pomper, rejeter sans savoir quel temps exact il faudra pour reconstituer des nappes phréatiques d'eau non polluée ; toutes les ressources devront être contrôlées de manière scientifique.

L'eau non polluée qui sera pour le siècle prochain un atout considérable dans la mise en valeur de chaque région en Europe doit être un plus pour notre région.

Nous devons laisser aux générations futures un bassin versant qui assure sa pérennité, et ne pas considérer que nos actions d'aujourd'hui n'auront aucune conséquences pour l'avenir.

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