Le principe de précaution doit être la règle, il doit être appliqué et respecté, Pourquoi ?


Quelques raisons ci-après

les vérités d'aujourd'hui sont les erreurs de demain


Les Scientifiques, Chercheurs, Responsables de la fonction publique, Élus, n'ont pas "vu venir", prévoir et protéger les populations contre:


Les risques occasionnés par le nuage de Thernobyl qui a touché la France en avril 1986,

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Après la catastrophe : la contamination en césium 137 par département, situation en 1986

La contamination des sols


Février 2002, quinze ans après ?

Le nuage provoqué par l'explosion de la centrale nucléaire ukrainienne a-t-il provoqué, en France, des cancers de la thyroïde? Bernard Kouchner vient de commander une étude épidémiologique Triste anniversaire.

Quinze ans après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, des millions d'Européens de l'Est et de l'Ouest ont été plus ou moins touchés par la contamination radioactive. Sans qu'on ait jamais pu savoir exactement combien il y a eu de morts ni de malades. En France, 53 personnes atteintes d'un cancer de la thyroïde ont récemment porté plainte, estimant que la radioactivité arrivée d'Ukraine en 1986 est à l'origine de leur mal. Celle de Yohann van Waevenberghe, un jeune habitant de la Marne, a été déclarée recevable par le tribunal de grande instance de Paris. Pour son avocat, Me Emmanuel Ludot, «le mécanisme de vérité enclenché est irréversible». Après la catastrophe : la contamination en césium 137 par département, situation en 1986 Des différents éléments qui composaient le nuage radioactif de Tchernobyl, le césium 137 est celui qui a la plus grande durée de vie: quinze ans après le drame, son activité n'a diminué que de 30% et il mettra encore 285 ans pour disparaître totalement. Quinze ans, le chiffre n'est pas dû au hasard. C'est à peu près le temps qu'il faut à un cancer de la thyroïde pour se déclarer chez les enfants, qui sont les plus exposés à ce type d'affection. . Pourtant, le doute subsistera tant que les registres de cancers seront si peu nombreux en France. Six départements seulement en disposaient en 1986, 13 aujourd'hui. Utiles pour la grande étude épidémiologique réclamée par Bernard Kouchner, ces documents sont indispensables, non seulement pour repérer les affections déclarées dans les zones les plus contaminées, mais aussi pour établir un «degré zéro» de la santé, au cas où un nouvel accident se produirait. Une hypothèse qui n'est pas infondée, puisque 11 réacteurs du type de celui de Tchernobyl fonctionnent actuellement en Russie et qu'aucune instance internationale de contrôle n'a pu en vérifier l'état.

En collaboration avec diverses associations et collectivités, en particulier les Conseils régionaux d'Alsace et de Nord Pas-de-Calais, le laboratoire de la CRII-RAD a procédé à des carottages de sol en divers point du territoire afin d'évaluer et de cartographier les quantités de Césium 137 déposées par le nuage de Tchernobyl. De 1987 à 1992, 152 stations ont été évaluées. Afin de reconstituer, plusieurs années après l'accident, l'intensité des dépots au sol, un protocole précis a été établi pour la sélection des sites, la réalisation des carottages et ma discrimination du césium 137 de Tchernobyl et du césium 137 militaire, déjà présent dans les sols Français.


Les risques et nuisances de l'amiante,

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Depuis 1974, l’attitude des pouvoirs publics à l’égard de l’amiante et des risques qu’il présente pour la santé est un parfait exemple des conflits entre intérêts économiques et santé publique (...)

Ainsi, les mésothéliomes, ces cancers de la plèvre dus à l'exposition à l' amiante, sont en recrudescence, avec 1083 morts en 1996, année, justement de la décision d'interdire ces fibres.

Y-a-t-il un scandale de l’amiante ? A la simple énumération de quelques dates et de quelques faits la réponse ne peut être que oui. Car les pouvoirs publics n’ont pas pris les mesures qui s’imposaient au moment ou ils le pouvaient. D’ailleurs la justice ne s’y est pas trompée. En juin 2000, le tribunal administratif de Marseille a reconnu la carence de l’État et l’a condamné. Les juges ont estimé que « le risque du cancer du poumon lié à l’inhalation de l’amiante était connu dès avant 1945 » et de citer l’exemple de la Grande-Bretagne qui a pris des mesures pour réduire l’exposition professionnelle en 1931. En France, le premier décret sur les valeurs limite d’exposition est publié en 1977. Avant cette date seule une mesure d’indemnisation des victimes professionnelles de l’amiante est prise en 1950. Même si la France reconnaît l’asbestose comme maladie professionnelle depuis 1945 !


Les risques de la dioxine,

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L'arrêté du 4 juin 1999 suspendant la mise sur le marché des animaux et produits animaux susceptibles d'être contaminés en dioxines et portant prohibition d'introduction sur le territoire national d'animaux et de produits d'origine animale en provenance de Belgique.


Les risques encourus par les traitements à l'hormone de croissance,

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Depuis 1992, année où a été instauré en France un réseau de surveillance des MCJ, jusqu'à aujourd'hui, on a recensé deux décès dus au nouveau variant de la MCJ, 80 cas mortels de MCJ d'origine iatrogène - en très grande majorité consécutifs à un traitement par hormones de croissance - et 548 malades décédés de MCJ sporadiques (chiffres de février 2001). Autant dire que le nouveau variant focalise sur lui seul une attention disproportionnée par rapport au nombre de personnes concernées. " Nous sommes indignés de voir le peu de cas qu'il est fait de nos enfants morts de MCJ iatrogène et de leurs souffrances, regrette Jean-Bernard Mathieu, président de l'association MCJ-Apev, association de parents d'enfants victimes. Beaucoup d'entre eux ont été diagnostiqués très tardivement, ils ont erré de service en service et ont été mal suivis.


Les risques dus au passage du prion de l'animal à l'homme

( vaches folles sic),

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À ce jour, le nouveau variant (forme humaine de l'ESB) a touché moins d'une centaine de sujets britanniques. À titre de comparaison, 187 cas d'ESB (source : http://www.agriculture. gouv.fr/esbinfo.htm) ont été recensés en France, soit mille fois moins qu'en Grande-Bretagne, ce qui devrait se traduire par un nombre de nouveaux variants très largement inférieur à celui relevé là-bas. L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a annoncé qu'au maximum 6 à 300 personnes pourraient développer la maladie au cours des soixante prochaines années.

Une maladie terrible Quelle que soit son origine, la maladie de Creutzfeldt-Jakob se traduit par la démence, une dégénérescence du système nerveux central, une spongiose du cerveau, elle évolue inexorablement vers la mort. Son incubation est longue et silencieuse, de dix à trente ans. Le fait qu'il s'agisse de maladies pour l'heure incurables, transmissibles - on les classe d'ailleurs sous l'appellation ESST (encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles) - et que l'on connaisse peu de chose sur l'agent infectant appelé prion n'est pas pour rassurer. Mais le nouveau variant lié à la vache folle ne doit pas faire oublier les autres formes de MCJ.


 

Les risques encourus par les populations (tempêtes.....) dus au réchauffement de la planète,

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Les 26 et 28 décembre 1999, deux tempêtes, dénommées "Lothar" et "Martin", ont traversé la France.

BILAN : 92 morts en France, 140 pour l'ensemble de l'Europe, et un certains traumatismes, psychologique et économique pour le pays. Ce lourd bilan humain montre bien l'importante responsabilité des météorologues chargés de la prévision de ces phénomènes exceptionnels, où ils doivent améliorer leur connaissance des mécanismes apportant des évènements tels les tempêtes de 1999, à jamais gravées dans nos mémoires...


 

Les risques encourus par les transfusés (sang contaminé),

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Déjà, en 1991, les docteurs Michel Garretta et Jean-Pierre Allain directeur général et chef de service du Centre National de Transfusion Sanguine, avaient comparu devant une juridiction correctionnelle. Les docteurs Roux et Netter, respectivement directeur général de la santé et directeur du laboratoire national de la santé (services dépendant du ministère) comparaissaient devant la même instance. Ils y avaient été condamnés assez lourdement au regard des peines encourues pour le motif d'inculpation, mais bien en deçà de ce qu'attendaient les victimes. Ces peines sont purgées.

Aucun enseignement n'avait pu être tiré des audiences de 1991 (puis de 1992 en appel), pour éviter à l'avenir un nouveau drame de ce type, en matière de santé publique.

La réforme de la transfusion sanguine, devenue indispensable selon le discours du secrétaire d'Etat à la Santé, Edmond Hervé le 25 mai 1985 à Bordeaux, n'était même pas encore enclenchée 6 ans après !


Les risques encourus par les organismes génétiquement modifiés

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La suite à la prochaine " affaire" ect, ect, ect ......

 

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